Lens, ça sent la friture

Lens, ça sent la friture

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L’inquiétude grandissante qui régnait au sein du RC Lens ces dernières semaines s’est transformée en une énorme claque reçue à Lorient ce samedi (3-0). Les Artésiens ne sont pas encore largués dans la course au maintien, et ils ne s’attendaient pas forcément à repartir avec une victoire du Moustoir, mais l’ampleur du score risque bien de laisser des traces.

« Ca me semble sévère sur l'ensemble du match. Il y a deux faits de match où on a la maîtrise, et sur le contre, on prend le premier but, puis le deuxième après la barre de Sertic. C'est un peu cruel, mais on a fait une première mi-temps intéressante. On n'est pas assez tueur et efficace et eux l'ont été plus que nous. Sur le troisième, tout le monde veut grimper et on leur laisse l'espace. C'est un problème récurrent, on a des moments phares qu'on n'arrive pas à faire fructifier. Notre première mi-temps n'est pas validée par notre efficacité. Ca se paie cash. Autant le match de Brest était éloquent sur le plan du score, ce soir, c'est un score qui fait mal. Est-ce qu'on peut en vouloir aux joueurs quand il y a manque de réussite ? Dans les deux zones de vérité, on a manqué d'agressivité. Ce match était capital mais depuis quelques temps, notre propre adversaire c'est nous. Il y a une forme d'impuissance, mais je n'ai pas senti de la résignation », a essayé de positiver Jean-Guy Wallemme, qui devra toutefois impérativement avoir une réaction à l’occasion de la réception du SM Caen la semaine prochaine sous peine de dire rapidement adieu à la lutte pour le maintien.