La ballade allemande du PSG

La ballade allemande du PSG

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Impressionnant de maitrise et de réalisme, le PSG a totalement dominé Leverkusen pour s’imposer 0-4 en Allemagne. Ibrahimovic a encore frappé fort, à l’image d’une formation parisienne qui a plié le match d’entrée. 

Le PSG était-il déjà prêt pour les choses sérieuses, telle était la principale question avant ce 1/8e de finale aller à Leverkusen. La réponse n’a pas tardé. Au bout de trois minutes de confiscation de ballon, l’ouverture du score était déjà au rendez-vous. Un jeu en triangle avec Ibrahimovic permettait à Verratti de lancer Matuidi en plein cœur de la surface, et l’intérieur du pied de l’international français était suffisamment placé et appuyé pour tromper Leno (0-1, 3e). Le coup était rude pour les Allemands, qui ne voyaient aucune éclaircie à l’horizon, le PSG jouant son jeu habituel à la perfection, épuisant littéralement son adversaire avec son jeu de passe. Et cela payait en fin de première période, avec un tirage de maillot grossier de Spahic sur Lavezzi dans la surface sur un centre de Maxwell, pour un pénalty transformé par Ibrahimovic à ras de terre (0-2, 39e). Dans la foulée, le Suédois complétait son arsenal de buts somptueux en Ligue des Champions avec, sur une remise en appui de Matuidi, une terrible frappe croisée du gauche des 20 mètres qui trouvait la lucarne opposée de Leno (0-3, 42e). Le Bayer était totalement assommé au moment de rentrer aux vestiaires. 

A la reprise, le rythme baissait subitement, le PSG entrant en mode gestion, avec un Ibrahimovic qui reculait d’un cran. Cela n’empêchait pas Spahic de se faire exclure pour l’une de ses mauvaises habitudes déjà connues en Ligue 1, les coudes et les gifles donnés dans les duels, cette fois-ci sur Lucas (58e). Paradoxalement, le Bayer faisait meilleure figure en tentant de colmater les brèches, mais le dernier mot était pour le PSG. Sur un centre de Maxwell, Lucas remettait immédiatement en retrait pour une frappe précise de Cabaye qui ne laissait aucune chance au malheureux Leno (0-4, 88e). Paris avait frappé une nouvelle fois, s’assurant cette fois-ci définitivement sa place en quart de finale, et en profitant même pour envoyer un joli message à toute l’Europe du football.