Le 10 juin dernier, l'Olympique Lyonnais officialisait le départ de Rayan Cherki pour Manchester City moyennant 42,5 millions d'euros, dont 6ME de bonus, plus un intéressement de 15% sur une éventuelle plus-value future. En Angleterre, tout le monde est d'accord pour dire que Pep Guardiola a vu juste. Même si sa blessure a gâché ses débuts en
Premier League, Rayan Cherki en a profité pour se faire un physique qui a sidéré les observateurs anglais. Et sur les terrains, cela se voit à l'image de la masterclass de l'international français dimanche contre Bournemouth, Cherki délivrant deux passes décisives à Erling Haaland. Adopté par les fans des Cityzens, et très bien intégré dans le vestiaire, notamment avec le buteur norvégien, le joueur de 22 ans est désormais considéré comme l'une des stars en devenir de Manchester City. Et, son prix d'achat est même cité comme un exemple de ce que les clubs anglais doivent désormais faire, à savoir être raisonnable et même agressif dans les négociations. La comparaison est même faite avec Liverpool qui a dépensé une fortune colossale pour se renforcer durant le dernier
mercato, sans que cela soit pour l'instant une grande réussite.
Roy Keane est choqué par le niveau de Cherki et son prix
Il est vrai que les Reds ont dépensé 145ME pour faire venir Isak, 95ME pour Ekitike et 125ME pour Wirtz. Et cela choque Roy Keane qui fait remarquer que pour le seul prix de Florian Wirtz, le milieu offensif international de Liverpool, Manchester City a recruté Cherki, Reijnders et Ait-Nouri. « Wirtz à 125 millions d’euros ? Allons donc ! City a recruté Cherki, Reijnders et Ait-Nouri pour 120 millions d’euros au total. Tous titulaires, tous performants. Liverpool a dépensé une fortune pour un seul joueur qui n'a même pas accompli la moitié des exploits de Rayan Cherki. Ce n'est pas de l'ambition, c'est une mauvaise gestion », a fait remarquer l'ancien international irlandais et légende de Manchester United.
Il est vrai que lorsque l'Olympique Lyonnais a vendu son milieu offensif à Manchester City, le club avait le couteau sous la gorge, la DNCG exigeant de l'argent frais dans les caisses pour maintenir l'OL en Ligue 1. Les négociations n'ont pas été brutales entre les dirigeants des deux équipes, même si avec un peu de recul, le prix de Rayan Cherki n'est pas à la hauteur du talent du jeune prodige français.