Les problèmes du Brésil, Scolari "s'en fout"

Les problèmes du Brésil, Scolari "s'en fout"

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Première journée de rassemblement pour le Brésil avant « sa » Coupe du monde, et premier scandale. Dans une conférence de presse extrêmement offensive, Luis Felipe Scolari a eu des mots « à la Platini » (voir article) sur les conflits sociaux qui se multiplient au Brésil actuellement. Pour « Felipao », la donne est très claire. 

« Les mouvements sociaux ? On s’en fout, mes joueurs et moi. C’est pas notre problème », a balancé le sélectionneur brésilien, histoire de mettre un terme à toutes les questions à ce sujet, même si les mots choisis ne vont probablement pas aider le Brésil à être totalement uni derrière son équipe. Et pourtant, Scolari s’est montré aussi offensif que possible pour envoyer un message optimiste à l’ensemble du pays, sur le plan sportif. « On a la meilleure équipe du monde, on joue à la maison, on est favori et on va gagner cette Coupe du monde », a notamment expliquer le sélectionneur déjà champion du monde en 2002, et qui entrerait dans l’histoire avec un deuxième sacre en 2014, chose que seul Vittorio Pozzo (Italie 1934 et 1938) a déjà réalisé.