OM ‍: 250ME d'investis par McCourt, Eyraud fait taire les excités

OM : 250ME d'investis par McCourt, Eyraud fait taire les excités

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L'Olympique de Marseille a enfin concrétisé son désir de faire signer Mario Balotelli, lequel portera le maillot phocéen au moins jusqu'à la fin de l'actuelle saison. Mais pour Jacques-Henri Eyraud, ce renfort tant attendu de l'attaquant italien permet de répondre aux critiques de certains supporters qui reprochent à Frank McCourt d'avoir des oursins dans les poches lorsqu'il s'agit de recruter des joueurs. Des accusations qui ont agacé le président de l'OM, au point de l'inciter à mettre clairement les pendules à l'heure.

Car JHE a rappelé que le milliardaire américain avait dépensé déjà des sommes considérables pour l'Olympique de Marseille. « Déjà je vais rappeler que le club a dépensé en deux ans 170ME dans l’achat de joueurs et qu’au total l’Olympique de Marseille a la chance d’avoir un actionnaire qui a dépensé sur ses fonds propres depuis deux ans et demi pas loin de 250ME. Ce qui est beaucoup plus que ce qui avait été dépensé à l’Olympique de Marseille depuis 15 ans. Je crois qu’il faut s’en souvenir et que tout ce qui a été dit dans ce domaine a été réalisé. Sur ce mercato d’hiver, c’est un secret de Polichinelle, on a des discussions avec le fair-play financier qui évoluent de façon convenable, mais qui font qu’on a un certain nombre de contraintes qu’il faut prendre en compte. Cela ne nous permet pas de faire des transactions importantes, alors vous jugerez ce qui est important et ce qui l’est moins. Maintenant on compte trouver des moyens pour renforcer cette équipe s’il y en besoin, mais vous ne m’avez jamais entendu dire que ce mercato d’hiver allait être extrêmement actif. On avait une ou deux positions, il reste sept jours on verra ça (...) C’est notre classement en fin de saison qui dira la réalité de notre bilan au mercato » , a prévenu le président de l'Olympique de Marseille conscient qu'une place sur le podium est indispensable en fin de saison sous peine de provoquer un nouveau coup de chaud.