OL ‍: Pas rancunier, Valbuena se voit finir à l’OM

OL : Pas rancunier, Valbuena se voit finir à l’OM

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Accueilli de manière assez surréaliste la saison dernière lors de son retour au Vélodrome sous le maillot lyonnais, Mathieu Valbuena avait même vu une potence à son effigie être dressée par les supporters marseillais.

La « traitrise » du transfert à Lyon, malgré une année de transition à Moscou, n’était clairement pas passée, surtout pour un joueur emblématique du club phocéen. Désormais à l'OL, celui qu’Eric Gerets avait surnommé « Petit Vélo » commence tout juste à sortir la tête de l’eau après 18 mois pas loin d’être catastrophiques à tous les niveaux. Souvent annoncé sur le départ, Valbuena espère bien justifier l’effort financier effectué par Lyon pour le recruter, mais cela ne l’empêche pas de penser à son avenir. Et à ce sujet, l’international français n’a pas hésité à livrer sur RMC qu’il se voyait bien terminer sa carrière avec un retour au sein de l’un de ses anciens clubs, et plus Marseille que Bordeaux, le club de sa région natale.

« Si j'en veux aux supporters de l'OM ? Pas du tout. Le match à Marseille m'a marqué et a marqué pas mal de monde, mais je peux vous assurer que quand je rentre à Marseille, les gens n'ont que des mots sympathiques à mon égard. En contexte de match, une minorité se transforme en tout un stade. (...) Finir ma carrière à Marseille ou Bordeaux ? Forcément... Marseille. Je me suis déjà posé la question d'aller à Bordeaux aussi. C'est deux clubs différents. Marseille, c'est quelque chose de fort pour moi et ça restera toujours mon club, même si je suis Lyonnais et que je fais tout pour Lyon. C'est vrai que Marseille a toujours été dans ma tête. Bordeaux ce serait un beau clin d'oeil, vu que je n'ai pas réussi à finir ma formation là-bas. C'est des rêves et on ne sait pas si ça peut devenir réalité, mais le football nous réserve pas mal de surprises », a confié Mathieu Valbuena, dont l’avenir semble toutefois plus se situer à l’étranger lorsqu’il quittera Lyon, son accueil sur les stades de France n’étant pas des plus chaleureux. Mais le meneur de jeu a déjà prouvé que rien ne pouvait dicter ses choix de carrière.