La Ligue 1 pour les nuls expliquée par Triaud

La Ligue 1 pour les nuls expliquée par Triaud

Photo Icon Sport

Contrairement à l’été dernier, le mercato estival a considérablement affaibli la Ligue 1. James Rodriguez, Radamel Falcao pour les grosses pointures, ou encore Benjamin Stambouli et Rémy Cabella pour les jeunes talents, ils ont tous quitté l’Hexagone pour un championnat mieux réputé. Un phénomène inarrêtable selon Jean-Louis Triaud, incapable de retenir le jeune Hadi Sacko parti au Sporting Portugal. Le président des Girondins explique en effet que les clubs français s’efforcent de rester sains pendant que leurs concurrents profitent de divers avantages. 

« Alors oui, nous ne dépensons pas des millions mais, en terme de gestion, c'est bien et nos actionnaires sont heureux. Le challenge est sportif ET économique, a souligné le dirigeant bordelais dans un entretien accordé à Eurosport. Nous, clubs français, ne vivons pas avec des millions d'euros de crédit sur le dos et nos droits télé ne sont pas les mêmes que ceux de l'Angleterre. (…) La concurrence est de plus en plus rude. Il y a toujours un milliardaire qui traîne dans des pays exotiques comme à Chypre par exemple et qui investit. Dans certains petits pays d'Europe, il existe toujours un club qui profite du système qu'a instauré Michel Platini, participe à la Ligue des champions et a de quoi investir. Ce genre de clubs vient se servir en Ligue 1. (...) En Russie, il suffit qu'un milliardaire se prenne d'amour pour un club pour mettre des moyens colossaux. Le Portugal a des accords de travail avec le Brésil et les clubs portugais ont le droit à plus de joueurs extracommunautaires. Ils utilisent des fonds d'investissement pour attirer des cadors, ce qui est interdit chez nous. » La multipropriété est d’ailleurs l’une des prochaines cibles de Michel Platini à l’UEFA.