La tension monte autour du match entre l'OM et Newcastle, qui aura lieu dans une dizaine de jours. Les supporters du club anglais n'ont pas aimé le communiqué de leur club.
Le message publié par le club de Newcastle à ses supporters en vue du déplacement à Marseille a eu le don de faire réagir en Angleterre. La presse locale et nationale s’en est emparée devant les retours musclés de la part des fans des Magpies, pour qui ce voyage en France n’est pas présenté sous les meilleures apparences.
Les nombreuses interdictions, comme celle d’aller sur le Vieux Port, de partir au stade avec quatre heures d’avance, de ne pas venir la veille pour se promener en ville, de ne pas se déplacer en groupe, et surtout de ne pas porter de signes distinctifs de son soutien à Newcastle, ont fait hurler les fans. Que ce soit sur les réseaux sociaux ou auprès du journal local The Chronicle, l’exaspération est bien palpable. « Quel intérêt de venir avec quatre d’heures au Stade ? », « Si on ne peut plus se balader dans la ville qui reçoit le match, on fait quoi ? », « Mon fils joue en Youth League dans l’après-midi, et je ne suis pas autorisé à le voir jouer avec ma famille et ses proches », « bienvenu en France », ont déploré les supporters du club anglais.
Mais à ces interrogations, se sont associés des messages plus musclés et un brin exagérés, sur la capacité de l’OM et de Marseille d’accueillir des matchs de ce niveau. « Il faut virer ce club de la compétition », « Si votre ville et vos supporters ne sont pas contrôlables, l’UEFA ne devrait pas accepter cette équipe », « Si les supporters ne peuvent pas assister à un match en toute sécurité, alors ces clubs ne devraient pas être autorisés à accueillir un match européen, point final », ont déploré les supporters des Magpies, qui craignent autant d’éventuels débordements, que la gestion de la police française qui n’hésite pas, selon eux, à utiliser la force de manière abusive.
Pas de quoi remettre en cause la participation de l’OM à la Ligue des Champions, même si les incidents sérieux se multiplient lors des déplacements de supporters, partout en Europe. Et même en France pendant les week-ends, où il est rare qu’une journée de championnat se déroule sans un problème majeur.