L'OM a un problème avec Geoffrey Kondogbia, souvent blessé et qui ne répond pas aux attentes. Le milieu de terrain possède l'un des plus gros salaires de l'effectif.
Le départ d’Adrien Rabiot a clairement fait du mal à
l’Olympique de Marseille, qui manque d’un joueur avec du coffre capable de tenir le ballon aux côtés de Pierre-Emile Hojbjerg. Surtout que le recrutement basé sur des jeunes joueurs prometteurs comme Angel Gomes, Matt O’Riley et Arthur Vermeeren ne parvient pas vraiment à répondre aux exigences de la Ligue des Champions.
Dans ce marasme, un joueur aurait pu beaucoup apporter. Il s’agit de Geoffroy Kondogbia. Après avoir dépanné en défense centrale la saison dernière, l’international français devenu ensuite centrafricain pensait bien avoir son mot à dire au coeur du jeu. C’est ainsi qu’il a débuté cet exercice, avec même quelques louanges de la part de Roberto De Zerbi sur sa future utilisation en tant que joueur « box to box », avait affirmé l’ancien entraineur de Brighton.
Le même salaire que Greenwood pour Kondogbia
Mais après deux premiers matchs, l’ancien monégasque a pris place à l’infirmerie, et à 33 ans, ses blessures récurrentes agacent les dirigeants. Car le problème est que, pour venir pour 8 millions d’euros en provenance de l’Atlético de Madrid, Kondogbia a signé un très long contrat jusqu’en 2027.
Même s’il retrouve le groupe depuis quelques jours, le milieu de terrain a plus fait parler de lui pour ses morceaux de musique sur les plate-formes, que pour ses matchs avec le maillot de l’OM. Résultat, selon Africa Foot, le club marseillais rêve de le vendre dès le mois de janvier.
Non pas pour toucher le pactole sur le plan financier, mais tout simplement pour se libérer d’un joueur qui possède le deuxième salaire du club en compagnie de Hojbjerg et Greenwood, juste derrière Benjamin Pavard. Une fiche de paye qui ne correspond pas à son utilisation et ses performances. Mais qui va aussi rendre très difficile à envisager son départ, le joueur se trouvant très bien à Marseille. Et en dehors de l’Arabie Saoudite ou d’un championnat exotique, il est bien conscient qu’il ne retrouvera pas de telles conditions ailleurs à 33 ans.