Vannes s’offre l’ogre lensois

Vannes s’offre l’ogre lensois
Le surprenant promu morbihannais a dominé le Racing (2-1) lundi soir en clôture de la 2e journée de Ligue 2, rejoignant ainsi Strasbourg et Metz en tête.

Soir de fête à la Rabine

Pour le premier match à domicile de sa courte histoire en Ligue 2, le Vannes OC s’était mis sur son 31 pour accueillir le grand Racing Club de Lens. Seule la pluie s’était invitée dans un stade de la Rabine chaud bouillant. La première occasion de la partie était d’ailleurs à mettre au compte des Morbihanais. Des 35 mètres, Lebouc expédiait un missile que Runje avait le plus grand mal à capter (2e). Bien regroupés, les hommes de Stéphane Le Mignan frustraient les Artésiens, à l’image de Monnet-Paquet, isolé en pointe et averti pour un trop plein d’agressivité (34e). La pause n’était pas loin lorsque Boukari signait un petit exploit personnel. Partant du milieu de terrain, le Lensois échappait à Auvray, Boudarène et Leugueun avant de tromper Costil d’une frappe à ras de terre (0-1, 45e).

Le VOC renverse la situation

Mal payés, les Vannetais ne tardaient pas à remettre les compteurs à zéro. A la suite d’un coup de pied arrêté, Leugueun remisait sur Delhommeau, lequel trompait Runje du bout du pied (1-1, 60e). Jean-Guy Wallemme lançait Diane et Jemaa dans la bataille. Le Tunisien ratait une balle de 1-2, sa reprise de la tête rasant le poteau de Costil (76e). Quelques minutes plus tard, Jemaa touchait le ballon de la main dans sa surface. Le penalty était transformé par Sammaritano (2-1, 83e) dans une ambiance de fête. Les derniers assauts artésiens étaient vains. « Bienvenue en Ligue 2. On avait eu l’opportunité de mener au score juste avant la pause. J’avais demandé de continuer à jouer, mais on s’est désorganisé. On prend deux buts sur coups de pied arrêtés. On va être attendus partout cette saison. Il va falloir se forger un caractère », résumait l’entraîneur nordiste Jean-Guy Wallemme. « Les joueurs ont vraiment fait un gros match. Ils méritent cette victoire », répondait en écho Stéphane Le Mignan, coach du surprenant co-leader de Ligue 2.

Nicolas Soto