Wimbee ‍: «Cette année, Paris, c'est une équipe»

Wimbee : «Cette année, Paris, c'est une équipe»

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Le gardien du temple grenoblois nous confie son admiration devant les progrès réalisés par le PSG avant le match de samedi au Stade des Alpes.

Foot01.com : Grégory, au niveau mental, le nul obtenu à Bordeaux (1-1) samedi dernier doit vous faire du bien?
Grégory Wimbée : Ce n’est pas forcément une grosse affaire sur le plan mathématique, mais cela nous laisse présager de jours meilleurs pour la fin de saison. On a obtenu un résultat à Bordeaux, et on se dit que c’est comme ça qu’on arrivera à se maintenir.


L’arrivée des deux recrues « marseillaises » Cesar et Grandin y est-elle pour beaucoup ?
Disons que c’est un ensemble. Le fait de voir des joueurs nouveaux arriver, et il y en a quand même eu quatre, motive évidemment ceux qui sont déjà en place pour essayer de garder leur place. Et ceux qui viennent de nous rejoindre se battent pour gagner la leur. Mais le tout se fait dans un bon état d’esprit. Cela augmente inévitablement le niveau de jeu et l’enthousiasme des jeunes fait toujours plaisir à voir.

 

Du haut de vos 37 ans, vous semblez imperturbable, au point de n’avoir manqué que trois matchs de championnat en trois ans à Grenoble. Et le club se retrouve une nouvelle fois avec l’une des meilleures défenses du championnat…
On a un bloc équipe qui défend ensemble, et ça fait du bien à notre défense. On avait déjà la meilleure défense de Ligue 2 la saison passée. C’est agréable de voir tout le monde se dépouiller pour essayer de protéger le but, mais il y aussi des matchs où je n’ai pas grand-chose à faire, et j’en remercie mes coéquipiers.


En revanche, parfois, personne ne peut rien comme avec cette tentative de lob incroyable de Fernando contre Bordeaux, samedi dernier, qui est passé à ras de la lucarne…
Ouais, là, si près de la fin de carrière, j’étais bien parti pour faire le tour de toutes les télés du monde. Il a mis une frappe exceptionnelle de son propre camp. On en a parlé en rigolant en rentrant dans les vestiaires à la mi-temps.


On vous en aurait parlé au moins autant que votre but contre Lens, en 1996…

C’est vrai qu’on m’en parle souvent de mon but. En fait, j’attends d’en marquer un deuxième pour arrêter ma carrière (rires).


Maintenant, c’est le PSG qui se présente au Stade des Alpes, où vous avez déjà perdu contre tous les gros (Bordeaux, Marseille et Lyon)…

On a des difficultés à domicile, c’est plus difficile pour nous de faire le jeu et on peine vraiment à marquer. Ce n’est pas lié à la pression ou au prestige de l’adversaire car à chaque fois, contre les grosses équipes, on a eu notre chance.


Que pensez-vous de cette équipe du PSG en pleine forme actuellement ?
Ils sont costauds. Pour moi, ils vont faire la Ligue des Champions la saison prochaine. Ce sera très compliqué pour nous, car en plus on avait réalisé le match parfait pour gagner chez eux à l’aller. Ils réalisent de grandes performances à l’extérieur en ce moment, et avec eux, le danger peut venir de partout. On parle beaucoup de Hoarau, qui pour moi a presque fait monter Le Havre a lui tout seul la saison dernière. Il peut jouer en déviation de la tête pour Giuly, et alors ça va très vite. Mais il ne faut pas oublier la percussion de Sessegnon, Rothen qui écarte le jeu et peut centrer où il veut., leur force sur coups de pied arrêtés. Paris, cette année, c'est une équipe, et je pense que c'est une bonne chose pour le championnat aussi.