Une journée sans vainqueur

Une journée sans vainqueur

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Hormis Lille qui revient, personne n’a fait la différence en tête, à l’image du match nul logique entre Toulouse et Marseille (1-1) ce dimanche soir.

Après les nuls de Bordeaux, Auxerre, Montpellier et Lyon, ainsi que la victoire de Lille, la sortie de l’OM était très attendue au Stadium pour savoir quels enseignements tirer de cette journée. Il n’y en aura aucun, Marseille n’ayant pas su garder son avantage acquis avant de baisser de pied physiquement pour se contenter d’un match nul qui n’arrange personne.

Face à un public peu gâté sur le plan national comme européen cette saison, les Toulousains étaient les premiers à se mettre en valeur au cours d’une première demi-heure bien terne. Le premier coup de feu intervenait sur un oubli de Taïwo, qui laissait Braaten contrôler et frapper dans son dos sur un coup-franc au second poteau, mais Mandanda veillait du bout des gants (26e). La réponse marseillaise ne tardait pas, et sur un corner à mi-hauteur, Brandao coupait devant tout le monde pour ouvrir le score (0-1, 30e). Toulouse ne baissait pas les bras, et après un tir à côté de Kazim, Machado trouvait magnifiquement l’ouverture d’une frappe enroulée en pleine lucarne sur une remise en déviation du Turc (1-1, 38e).

A la pause, le nul était logique et aucune équipe ne prenait le dessus sur l’autre pendant encore un très long moment. Hormis des frappes lointaines tentées par Sissoko, Kazim ou Ebondo sur lesquelles Mandanda s’interposait, il n'y avait pas grand chose à se mettre sous la dent. La rencontre s’animait enfin dans le dernier quart d’heure, avec un face à face en angle fermé remporté par Mandanda devant Dupuis (74e) puis une frappe à ras du poteau de Niang, nouvel entrant (75e). Kazim manquait encore le cadre au second poteau sur corner (78e) mais personne ne semblait en mesure de faire la différence dans ce match où les Marseillais ont manqué de jus à l’image d’un Lucho peu inspiré et à bout de souffle, et où les Toulousains n’ont pas su vaincre leurs vieux démons à domicile.