UEFA ‍: Fidèle au PSG, Al Khelaifi refuse un poste en or

UEFA : Fidèle au PSG, Al Khelaifi refuse un poste en or

Pressenti pour prendre la succession d'André Agneli à la tête de l'ECA, Nasser Al Khelaifi a finalement refusé le poste.

Simple rumeur il y a encore quelques semaines, la Superligue a été rendue officielle par les douze clubs fondateurs. À la tête de cette toute nouvelle compétition, on retrouve Florentino Pérez, boss du Real Madrid et grand instigateur de cette révolution. À ses côtés en tant que vices-présidents, Malcolm Glazer (Manchester United) et Andrea Agneli (Juventus). Le patron du club italien était également président de l'ECA (Association des clubs européens) et a donc quitté son poste. Pour lui succéder, Nasser Al Khelaifi était annoncé comme favori n°1. Pourtant, malgré la volonté des autres clubs européens d'installer le boss du PSG à la tête de l'ECA, le principal intéressé aurait refusé le poste.

Sur son compte Twitter, Mohamed Bouhafsi, journaliste pour RMC, a expliqué les raisons de ce choix. « Malgré les demandes de plusieurs clubs européens, Nasser Al Khelaifi a refusé de prendre la présidence de l’ECA ( asso des grands clubs). Il a expliqué qu’il voulait aider à la reconstruction du foot en restant membre du board de l’ECA et surtout président du PSG » a écrit le journaliste.

La France contre la SuperlIGUE

Pourtant sollicités par la Superligue, le PSG s'est pour l'heure montré opposé à cette nouvelle compétition. Au contraire, Nasser Al Khelaifi a voté pour la réforme proposée par l'UEFA concernant la Ligue des Champions. Devenu presque un symbole de l'opposition à la Superligue, le président du PSG a reçu le soutien de Jean-Michel Aulas, également adversaire du projet. Si les joueurs des autres pays sont relativement discrets depuis les annonces, Ander Herrera (PSG) et Alvaro Gonzalez (OM) n'ont pas hésité à sortir du silence pour exprimer leur contestation face à cette véritable révolution du football. En à peine 24 heures, la SuperLigue aura déjà fait coulé beaucoup d'encre. Et quand on sait que l'UEFA menace de bannir les joueurs évoluant chez les douze clubs fondateurs de compétitions telles que l'Euro ou la Coupe du Monde, on peut s'attendre à un été mouvementé.