Taxe à 75 % ‍: Aulas propose de laisser le PSG tout régler

Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne avec la fameuse taxe à 75 % dont l’application devrait être votée dans un mois. En effet, cette mesure ne touchera pas l’AS Monaco, qui n’est pas assujettie à l’impôt en France, et ne fera ni chaud ni froid au PSG, dont les fonds sont quasiment illimités avec déjà une imposition très forte sur des salaires énormes. En revanche, la plupart des autres clubs de Ligue 1 vont devoir payer pour des contrats parfois signés il y a plusieurs années de cela, à un moment où le déficit cumulé des clubs est de plusieurs dizaines de millions d’euros. Une chose impensable pour Jean-Michel Aulas, qui rêverait d’apporter une modification de taille à cette taxe. Pour le patron de l’OL, il serait bon que cet impôt ne prenne effet qu’à partir de 2014, et ne concerne que les nouveaux copieux contrats qui sont signés en France, et ne touche donc plus que le PSG qui est le seul club à proposer des gros salaires à ses joueurs actuellement. 

« On veut bien contribuer à cet effort de solidarité en payant peut-être sur une période plus longue et à partir de 2014. Cette taxe s’appliquerait sur les recettes concrètes et réelles des clubs. Ceux qui feront signer à leurs recrues des contrats avec des salaires de plus d’un million d’euros annuels seront taxés. Cela ne fera pas boiter le PSG. Ceux qui ont lutté contre cette taxe à 75% sur les particuliers n’avaient pas songé aux conséquences d’un retoquage du projet initial par le Conseil constitutionnel. Les adversaires de la taxe sont aujourd’hui pénalisés par leur victoire devant le Conseil constitutionnel. Il faut que cette taxe soit juste, explique JMA au Monde. On m’accuse déjà par avance de vendre des joueurs alors si je dois les vendre en raison de cette taxe et pour faire face à la concurrence française… », a expliqué Jean-Michel Aulas dans un entretien au Monde. Et dire que le PSG ne sera pas présent à l’Elysée pour le rendez-vous avec le Président de la République ce jeudi…