Ricky, ce n'est pas encore la belle vie à l'ASSE

Ricky, ce n'est pas encore la belle vie à l'ASSE

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C’est la dure loi du football, mais il symbolise presque à lui tout seul le problème actuel de l’AS Saint-Etienne. Ricky Van Wolfswinkel n’arrive pas à faire trembler les filets avec régularité, lui qui n’a marqué qu’un but sur les neuf matchs disputés. Le grand néerlandais a tout de même été décisif à deux autres reprises cette saison, avec une belle offrande pour la victoire des Verts 1-0 face à Lens, et celle de dimanche contre Metz, avec une remise de la tête pour Gradel (1-0). Si l’attaque de l’ASSE ne tourne clairement pas à plein régime, on ne peut en tout cas pas accuser le buteur prêté par Norwich d’y mettre de la mauvaise volonté, tant sur le terrain qu’en dehors.

« Mon intégration a été facile. C’est un super club, avec de très bons joueurs de football. Ils m’ont mis à l’aise sur et en dehors du terrain. Et puis les supporters sont incroyables. Je n’ai pas vu beaucoup de clubs avec un tel soutien à domicile comme à l’extérieur. Tous les joueurs veulent débuter les rencontres. Lorsque ce n’est pas le cas, on doit donner le maximum lors de son entrée en jeu. Je suis content d’avoir offert cette passe décisive à Max-Alain (Gradel). Ce but nous offre la victoire. Offensivement, nous avons beaucoup de qualités. Parfois, nous manquons de réussite. Cela se joue souvent à une petite touche de balle, celle qui peut être décisive. Ce sont des petits détails qui viennent en travaillant et en forçant les choses », a expliqué le numéro 13 des Verts, qui ne parvient pour le moment pas à peser sur les défenses adverses comme pouvait le faire un certain Brandao la saison passée.