Les Rennais s’attendent à subir la folie marseillaise au Vélodrome ce samedi, mais sont sûrs de pouvoir faire un coup pour accrocher l’Europe.
Le Stade Rennais avait posé d’énormes problèmes à l’OM lors de la première journée de championnat, au Stade de la Route de Lorient. Le 4-4 final avait laissé les deux équipes sur leur faim au niveau comptable, mais les (télé)spectateurs rassasiés. Samedi soir, un tel résultat ne ferait une nouvelle fois les affaires ni de l’un, ni de l’autre, puisque Rennes et Marseille pourraient dire adieu à leurs derniers rêves respectifs. Un final en apothéose qui tient en haleine tout le Stade Rennais. « L’ambiance va être électrique. Nous allons jouer au Vélodrome pour la dernière journée du championnat sachant que l’OM joue le titre. On va retrouver les ambiances des grandes années lorsque Marseille jouait quelque chose d’important. J’espère que ça sera un match débridé. Il y a beaucoup d’envie au sein de l’équipe car nous avons à l’esprit que c’est la dernière journée. Nous avons moins de pression que certaines équipes puisqu’on ne joue pas le maintien. On n’a rien à perdre dans ce match. Les 2 équipes ont besoin d’une victoire. Ni l’une ni l’autre n’est maître de son destin. Ca risque d’être un match ouvert. Tout le monde rêve de jouer au Parc ou au Vélodrome, pour clôturer le championnat il n’y a rien de tel ! Finir dans une telle ambiance contre une équipe qui joue, le titre que demander de plus », interroge Jérôme Leroy.
Le milieu de terrain rennais, qui possède la particularité d’être également un ancien de la maison marseillaise, sait bien que l’OM joue sa dernière chance pour le titre, et aura donc une envie décupler à cette occasion. « Il faudra un gros Rennes pour battre un Marseille qui joue le titre à domicile devant 60 000 personnes. On a tous envie de faire quelque chose au Vélodrome, c’est un match de gala pour nous. Je pense que c’est un bon apprentissage pour nos jeunes, d’aller jouer dans ce contexte à Marseille. On a quelque chose à jouer, même si ne nous sommes pas maître de notre destin, si l’on rapporte les trois points on aura fait notre boulot », a assuré l’ancien parisien, qui avait déjà bien su négocier ses retrouvailles au Parc des Princes le mois dernier, avec une victoire rennaise (0-1) à la clé. Les Bretons ne demandent pas autre chose.
