Puel ne veut plus finir premier

L’entraineur lyonnais, qui avait récemment marqué les esprits en devançant ses propres joueurs lors de courses ou de montée à vélo de cols, avoue ne pas être particulièrement désireux de devancer ses joueurs. S’il se veut exemplaire, Claude Puel estime simplement nécessaire de devoir s’impliquer au cœur de son groupe, même si cela peut faire grincer des dents. « Monter l'Iseran, c'est sympa ! En revanche, je ne sais pas si c'est sympa pour les joueurs de me voir arriver premier. J'essaie d'avoir une hygiène de vie et un entraîneur doit rester un exemple. Quand on est au milieu des joueurs, on voit encore mieux celui qui sent le jeu ou qui a plus d'affinités avec un autre. Mais, dans la majorité des cas, je reste en dehors. D'ailleurs cette année, je participe moins aux jeux, et avant que vous ne le disiez, cela n'a rien à voir avec mon âge », a tenu à préciser Claude Puel dans un entretien au Progrès.