PSG ‍: Véronique Rabiot sort du silence, Henrique et Neymar incendiés

PSG : Véronique Rabiot sort du silence, Henrique et Neymar incendiés

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Mis à pied par le Paris Saint-Germain, Adrien Rabiot saura dans quelques jours si cette décision se transforme en licenciement, ce qui a désormais des grandes chances d’arriver.

Les prétextes trouvés sont très légers, et répondent surtout à la volonté du joueur de ne pas signer de prolongation de contrat ces derniers mois, pour mieux filer gratuitement au mois de juin. Un comportement qu’Antero Henrique n’a pas supporté, et qui a débouché sur cette décision rare et ferme de la part du dirigeant portugais. Un verdict totalement insensée selon Véronique, mère et agent de son fils, qui s’est livrée dans les colonnes de L’Equipe.

« Mais Adrien demande du respect. Adrien veut que son contrat soit respecté comme il a respecté, pendant ses sept saisons professionnelles, le maillot parisien sur le terrain. On ne peut pas dire qu'il n'a pas défendu son club. Il a gagné de nombreux titres (17). Il a vingt-trois ans, commencé à dix-sept ans chez les pros. Il a fait plus que "rembourser" ses deux ans de formation au PSG. Et ce n'est pas le premier joueur qui va au bout de son contrat, qui a envie d'être libre pour aller voir ailleurs et choisir son prochain club. Son but est de découvrir autre chose, un autre Championnat, et d'être libre de ce choix. C’est Henrique qui a manqué de respect à l’équipe. Parce qu'il n'a pas fait ce qu'il avait dit et le recrutement nécessaire. Il n'a pas fait ce qu'il avait dit non plus pour qu'Adrien puisse jouer à son poste », a balancé la mère de l’international français, avant de taper dur sur le PSG, qui sanctionne le milieu de terrain avec des retenus sur salaire et des primes enlevées, alors que d’autres vont faire la fête à Rio de Janeiro…

« Des primes supprimées ? Il y en a eu plusieurs. La dernière en janvier... Et on lui retire celle-ci au prétexte qu'il n'est pas allé en stage au Qatar (du dimanche 13 au jeudi 17 janvier). Mais sa grand-mère venait de décéder et son père était mourant... On tombe là dans l'abject. On tire sur l'ambulance ! Ma mère est morte le 5 janvier. Elle a été inhumée le 11. Il aurait fallu qu'Adrien parte au Qatar... Il y a des joueurs qui se loupent pour six minutes à cause de la sieste (Rabiot avait été mis sur le banc de touche pour un retard à une causerie avant OM-PSG), et d'autres qui sont blessés mais qui peuvent aller faire la fête à l'autre bout du monde, au carnaval de Rio... », a lancé Véronique Rabiot, pour qui son fils est clairement touché par cette situation à Paris. En attendant, celle qui représente également les intérêts d’Adrien Rabiot assure qu’aucun choix n’est fait en ce qui concerne la suite de la carrière du milieu de terrain.