PSG ‍: Paris a lâché Ibra pour être plus fort, un consultant l'affirme

PSG : Paris a lâché Ibra pour être plus fort, un consultant l'affirme

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Avant le premier match de Ligue des Champions du Paris Saint-Germain face à Arsenal, mardi soir prochain, Habib Beye a donné son avis sur les dernières sorties franciliennes tout en faisant un bilan sur les débuts d’Unai Emery.

Depuis quinze jours, le Paris Saint-Germain est un peu dans le dur. Après sa lourde défaite face à Monaco avant la trêve internationale (3-1), le club de la capitale française a buté sur l’ASSE, vendredi dernier, en concédant l’égalisation dans les derniers instants de la partie (1-1). Deux revers qui posent des questions sur ce PSG version Emery... Mais selon Habib Beye, il ne faut pas encore tomber sur l’entraîneur espagnol, qui est en recherche d’équilibre dans ce chantier ambiant depuis le départ estival de Zlatan Ibrahimovic.

« Il ne faut pas se tromper. Le PSG n’est pas en reconstruction, le PSG est en chantier avec un nouvel entraîneur qui veut amener sa patte. Blanc déléguait beaucoup à ses adjoints alors qu’Emery est omniprésent. Cela peut déstabiliser des joueurs comme Ben Arfa qui, par exemple, a besoin de liberté quand quelqu’un lui parle. Ce qui est le plus difficile aujourd’hui pour le PSG, c’est qu’ils ont perdu leur force de l’année dernière : l’équilibre. On a vu à Monaco, ils étaient hors de position. Contre Saint-Etienne, ils repassent en 4-3-3 et c’était un petit peu mieux. Sur le plan sportif, le PSG s’est affaibli. c’est une certitude. Lorsque vous perdez Zlatan, un joueur qui vous a marqué 50 buts par saison, forcément le PSG s’affaiblit individuellement. Mais ça ne veut pas dire que collectivement ils ne seront pas plus forts. Le temps de mettre les choses en place prendra un peu de temps. Emery ? Il ne faut pas le juger après quatre matchs. On le jugera quand on fera le bilan. Ça ne fait que deux mois qu’il est là », a expliqué, sur le Canal Football Club, Habib Beye, qui estime donc que le PSG d’Emery a encore besoin d’un peu temps pour se rôder parfaitement et surtout pour trouver une plénitude collective.