PSG ‍: Ben Arfa écarté, Pascal Praud dénonce aussi ses coéquipiers

PSG : Ben Arfa écarté, Pascal Praud dénonce aussi ses coéquipiers

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En conflit avec ses supérieurs au Paris Saint-Germain, Hatem Ben Arfa a été envoyé en équipe réserve étant donné qu’il refuse de partir.

Même s’ils ont de quoi se consoler avec Neymar et Kylian Mbappé, de nombreux supporters parisiens doivent regretter la situation de l’ancien Lyonnais, très apprécié au Parc des Princes et même chez les observateurs. En effet, Pascal Praud n’accepte pas la mise à l’écart de Ben Arfa qui, selon lui, a été victime de plusieurs personnes au club francilien.

« C’est l’histoire d’un gâchis. Un scénario perdant-perdant. Hatem Ben Arfa est puni, renvoyé au coin, là où on plaçait jadis les mauvais élèves avant que des psys décrètent l’inanité de la mesure. Ne traumatisons pas les élèves. C’est une histoire d’amour sans amour, un mariage forcé entre un entraîneur et un footballeur, a décrit le blogueur de Yahoo Sport. Unai Emery a blacklisté Hatem Ben Arfa. Dehors ! Va voir là-bas si j’y suis ! Ben Arfa en réserve ? C’est Mozart qu’on assassine ! C’est l’histoire du foot en 2017. Les joueurs sont des pions, les stars des marchandises. Des pions ou des stars qui valent des fortunes, qui roulent en voiture rouge, qui voyagent en jet privé. Mais des pions quand même. »

Les joueurs parisiens accusés

« C’est une histoire de mœurs et d’époque, chacun pour soi et Dieu pour tous. Le vestiaire est égoïste comme la vie est cruelle. Personne ne bouge, a constaté Praud. Ben Arfa quitte le groupe, court s’entraîner avec l’équipe réserve. A l’écart. Un peu comme les employés de Goldman Sachs ou de Microsoft qui font leur carton la nuit quand ils sont licenciés. The show must go on. Il est fini le temps des mousquetaires, des amitiés viriles et des gars qui se tiennent la main. Dis-moi combien tu pèses et je te dirais si je peux jouer avec toi. A quoi bon jouer les fortes têtes ? Suicide, mode d’emploi ? Non merci. J’ai ma rivière de diamants à payer. » Pas sûr que le soutien des Parisiens aurait attendri le président Nasser Al-Khelaïfi.