Pourquoi le CAC 40 ignore le foot français ‍? Praud a la réponse

Pourquoi le CAC 40 ignore le foot français ? Praud a la réponse

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Alors que le football français ne vit pas sa meilleure période, certains clubs auraient bien besoin d’un soutien financier. Encore faudrait-il que le monde du ballon rond soit suffisamment attrayant.

Contrairement à ce qui était annoncé, le Paris Saint-Germain ne sert pas de locomotive à la Ligue 1. Au contraire, personne ne semble en mesure de suivre le rythme imposé par le champion de France, dont les supposés concurrents ne diraient pas « non » à un coup de pouce financier. Et pourquoi ne pas solliciter l’aide des sociétés du CAC 40 ? Une hypothèse improbable selon Pascal Praud, qui regrette l’image et le manque de rentabilité du football français.

« Chaque matin, le foot fait parler de lui et c’est généralement en mal. Un jour, le mannequin d’un joueur est pendu à une potence fictive dans une tribune sans qu’aucun dirigeant n’intervienne. Les images défilent en boucle durant 24 heures sur les chaines d’infos. Un autre jour, des supporters en décousent sur une aire d’autoroute. Un président insulte des journalistes et accuse son ex-entraîneur de forfaiture. L’avant-centre de l’équipe de France est mis en examen parce qu’il aurait tenté de faire chanter un coéquipier. Etc. etc. Pourquoi voulez-vous que les grandes entreprises du CAC 40 mettent les pieds dans un bourbier pareil ? », s’interroge le consultant sur son blog Yahoo.

L’exemple rennais

« Les clubs de Ligue 1 perdent de l’argent et François Pinault, comme d’autres, comble les déficits de son cher, très cher Stade Rennais. Ce n’est plus de l’investissement, c’est du mécénat, a-t-il lâché. Non vraiment, je ne vois pas la solution du côté des patrons du CAC 40 et des grandes entreprises. Il va falloir penser à autre chose. A quoi ? Mystère et boule de gomme. » Rappelons tout de même que l’OGC Nice vient d’annoncer les arrivées des investisseurs, Edward Blackmore, un homme d’affaires anglais à la tête d’un fonds d’investissement, et d’un prince saoudien.