Personne ne veut prendre sa place
Pour un promu, Nantes connait un début de saison particulièrement agité. Au lendemain du limogeage de Michel Der Zakarian, le poste d’entraîneur est toujours libre, et Waldemar Kita n’a pas fini de faire parler de lui. Ce matin encore, le président nantais avait confirmé sa volonté de voir Alain Perrin signer le plus tôt possible chez les Canaris. "Je voulais quelqu'un qui a de l'expérience, mais si l'expérience ne s'achète pas, elle se paie quand même plus chère. Perrin a eu des résultats avec l'OM et Lyon, deux équipes de pointe en France... Maintenant, cela doit se faire cette semaine sinon il faut voir ça de façon différente", a fait savoir Kita. Un changement aussi radical qu’inhabituel à Nantes, où la stabilité a souvent été montrée en exemple par le passé.
Un passé qui semble définitivement révolu. "Il y a une révolution culturelle à mener à Nantes. Elle a d'ailleurs commencé depuis l'arrivée de Waldemar Kita L'entraîneur ne doit pas forcément être issu du moule nantais. Toute la difficulté est de ne pas tourner le dos à l'histoire du club et, en même temps, d'inventer le FC Nantes de demain", a confirmé l'ancien journaliste de TF1 Pascal Praud, désormais directeur technique.
Larièpe en toute discrétion
Mais voilà, pour des raisons encore obscures, les deux parties ne sont pas tombées d’accord, et Alain Perrin ne sera pas l’entraîneur du FC Nantes. « Nous l’avions indiqué mardi, des contacts ont été noués avec Alain Perrin. Toutefois, nous n’avons pas trouvé d’accord. La solution est claire. Christian Lariepe et son adjoint Vincent Rautureau sont en charge de l’équipe jusqu’à nouvel ordre. Je tiens aussi à préciser le fait que les débats soient sur la place publique n’a pas facilité les échanges », a expliqué Pascal Praud. Les deux intéressés ne courent en tout cas pas derrière la reconnaissance du poste, même si cette solution provisoire devrait durer un peu plus longtemps que prévu. "Je crois que quand on arrive à des situations comme ça, ce n'est jamais réjouissant pour personne. Quand il y a échec, quelque part ce n'est pas la cause d'un seul homme, c'est tout le système. C'est un ensemble de chose qui n'a pas fonctionné, malheureusement c'est comme ça", explique dans Presse-Océan Christian Larièpe, qui sera surement encore à ce poste samedi pour la réception du Mans.
Guillaume Comte
