OM ‍: Maradona avait dit oui à Marseille, Naples a tout fait capoter

OM : Maradona avait dit oui à Marseille, Naples a tout fait capoter

Photo Icon Sport

Se confiant dans France-Football, Diego Maradona est revenu sur son vrai faux transfert à l'Olympique de Marseille en 1989. L'Argentin répète qu'il avait donné son accord à Bernard Tapie.

Diego Maradona fêtera le 30 octobre prochain ses 60 ans et à cette occasion, France-Football consacre un numéro spécial à celui qui est considéré comme l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur, joueur de l’histoire du football. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire footballistique, le Pibe de Oro revient sur sa longue carrière et les incroyables événements vécus durant ses années de gloire. Et c’est dans ce cadre que Maradona évoque ce moment où il a été à deux doigts de signer à l’Olympique de Marseille, c’était lors du marché des transferts 1989, juste après avoir décroché la Coupe de l’UEFA avec Naples où il était arrivé en 1984 en provenance du FC Barcelone.

Diego Maradona confirme qu’effectivement il était d’accord pour rejoindre l’OM et la 1ère Division française, mais que finalement c’est le patron du Napoli qui l’avait contraint de rester en Italie contre sa volonté. « Les dirigeants de Marseille m'ont contacté et m'ont proposé de doubler mon salaire. J'évoluais alors à Naples et le président Ferlaino m'avait dit que, si on décrochait la Coupe d'Europe, il me laisserait partir. Bernard Tapie et Michel Hidalgo sont même venus me voir jusqu'en Italie pour me faire une proposition et pour qu'on en discute tous ensemble. Une fois que je suis retourné à Naples, j'ai dit à Ferlaino : "Merci président pour toutes ces belles années, je m'en vais." À ce moment-là, il a commencé à faire l'idiot, comme s'il ne comprenait pas, et il a fait marche arrière. Fin de l'histoire », témoigne la légende argentine. D’autres rumeurs ont circulé sur ce renversement de tendance, et elles sont un peu moins claires, notamment parce Maradona avait une relation assez « spéciale » avec la camora durant ses années napolitaines.