OL ‍: La différence avec l’OM, c’est JM Aulas explique Pedretti

OL : La différence avec l’OM, c’est JM Aulas explique Pedretti

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En tant que concurrents en Ligue 1, Lyon et Marseille sont régulièrement comparés. Pourtant, l’un d’entre eux se détache assez nettement.

On parle bien sûr de l’Olympique Lyonnais, dont le projet a clairement un temps d’avance sur celui du club phocéen. Et l’écart risque de s’accentuer compte tenu des difficultés financières et sportives de l’Olympique de Marseille. Passé par les deux clubs, Benoît Pedretti estime que tout se joue au niveau de la direction. La preuve en deux anecdotes racontées lors d’un entretien avec Planète Lyon.

« La différence principale, c’est l’environnement des deux clubs, a comparé l’ancien milieu. Deux exemples vécus lors d’entraînements sont symptomatiques. Ainsi, à Marseille, un jour, on nous avait fourni des montres munies de GPS pour calculer notre rythme cardiaque. Du coup, de temps en temps, chacun regardait sa montre. Sauf que les journalistes ont écrit le lendemain que les joueurs s’ennuyaient car on regardait nos montres ! » Alors que chez les Gones, rien n’était amplifié.

L’influence du duo Aulas-Lacombe

« A l’inverse, à Lyon un an plus tard, toujours à l’entraînement, John Carew et Gérard Houllier ont une altercation et s’insultent en anglais. Carew quitte alors l’entraînement, énervé. Beaucoup de journalistes ont assisté à la scène au bord du terrain mais le lendemain dans les journaux : aucune ligne, s’est souvenu Pedretti. Ça arrive qu’un coach se prenne la tête avec un joueur, ce n’est pas grave même si ça monte un peu dans les tours… Je pense que le président Aulas et Bernard Lacombe, qui connaît beaucoup de monde, avaient su minimiser l’événement. »

« C’est la différence entre les deux clubs. A l’OL, c’était structuré, on savait verrouiller la communication et tout restait en interne. Un fonctionnement vachement plaisant pour les joueurs, qui ne se sentent pas épiés en permanence. Tandis qu’à l’OM, c’était plus folklorique. Là-bas, on en faisait des tonnes pour un rien. Du coup, pour un footballeur, la vie est beaucoup plus calme à Lyon qu’à Marseille », a résumé le coach adjoint de Nancy, dans une déclaration qui devrait plaire au patron lyonnais.