Nantes ‍: Un projet rachat sans argent, c’est du sérieux

Nantes : Un projet rachat sans argent, c’est du sérieux

Très critiqué à la tête du FC Nantes, Waldemar Kita a été sollicité par Philippe Plantive en vue d’un possible rachat. Mais le dirigeant de Proginov l’admet, son plan manque d’un élément essentiel, à savoir un investisseur.

Après Mickaël Landreau, un nouvel acteur prend la parole autour du FC Nantes. Il s’agit de Philippe Plantive, le patron de la société Proginov qui souhaite réunir les sponsors des Canaris afin de racheter le club. Le dirigeant a déjà pris la température auprès des groupes de supporters et du propriétaire Waldemar Kita. Le problème, c’est que son projet manque de l’élément principal, à savoir l’investisseur.

« Nous n’avons aucune capacité à racheter le club, a avoué Philippe Plantive au site Actu.fr. En réunissant nos économies, on pourrait réunir 10-15 millions, mais ce n’est pas suffisant pour racheter un club comme le FC Nantes. Par contre, demain, quel que soit l’acquéreur qui succédera à Waldemar Kita, il saura que les sponsors sont fédérés et sont en mesure de vouloir participer au capital, certes en étant minoritaires, et intégrer le conseil d’administration pour pouvoir s’exprimer sur les grandes orientations du club. Ce serait normal de faire la même chose avec les supporters. » Dans cet entretien, le dirigeant s’est également dit prêt à intégrer l’ancien Nantais Mickaël Landreau.

Landreau dans le projet ?

« C’est un personnage emblématique, avec une image incroyable au niveau du leadership, qu’on lui a parfois reproché d’ailleurs. Il fait parler de lui, car c’est un homme de caractère, a-t-il encensé. Mickaël Landreau a un projet intéressant pour le FC Nantes. Il veut revenir vraiment sur les fondamentaux, ceux qui l’ont vu naître et l’ont mis sur les rails du football professionnel, comme bon nombre de joueurs qui ont alimenté l’équipe de France. Quel que soit le futur acquéreur, Mickaël Landreau mérite qu’on s’intéresse à ce qu’il est et au projet très sérieux qu’il porte. » De son côté, le consultant préfère rester discret.