Morientes ‍: « ‍C’est dur, mais je suis pro ‍»

Morientes : « C’est dur, mais je suis pro »

Photo Icon Sport

Fernando Morientes ne veut pas quitter l'OM sans avoir tout donné. Mais il admet toutefois ne pas avoir encore le niveau.

Fernando Morientes avait déjà confié il y a quelques jours son gros coup de déprime, mais dans l’Equipe il avoue être très malheureux de ne pas rendre à l’Olympique de Marseille toute la confiance accordée par le club. Mais pas question pour l’attaquant espagnol de baisser les bras et de jeter l’éponge. Il donnera tout ce qu’il peut jusqu’à la fin de la saison et avisera.


« Je suis réaliste, ça ne tourne pas comme j’aimerais. Mais, tant que j’accepterai de mettre ce maillot tous les jours, j’en assumerai la responsabilité et les devoirs. Et je me dévouerai à 100 % pour mon club (...) L’année d’avant, à Valence, je n’ai pratiquement pas joué et je le paye au prix fort. Alors oui, je souffre de ne pas pouvoir aider mes coéquipiers comme je le voudrais. Et ce n’est pas qu’une question d’ego. Il y a la confiance qu’on te donne. Tu dois en être digne », explique dans le quotidien sportif Fernando Morientes, qui n’a été que l’ombre de l’ancien buteur vedette qu’il a été lors de ses rares apparitions sous le maillot de l’Olympique de Marseille.


Pourtant l’Espagnol sait qu’il bénéficie toujours de la confiance de Didier Deschamps, qui avait milité pour sa venue cet été, annonçant quand même qu’il s’agissait d’un pari. « Il aurait pu se fâcher depuis que je suis arrivé, me critiquer, il ne l’a jamais fait. Et, quand il me parle, c’est pour m’encourager. Je sais qu’il a toujours confiance en moi. Il sait que je me bats et je sais qu’il va me donner toutes les minutes qu’il pourra, se réjouit Fernando Morientes, qui tient à tordre le cou aux rumeurs qui l’annoncent sur le départ dans les prochaines semaines. C’est tentant de tirer des conclusions à ma place. Mais je suis le seul à pouvoir dire comment je vis mon histoire et le seul à décider. C’est dur, je sais, mais je suis un professionnel, avec valeur d’exemple, et je vais continuer à lutter. Parce que c’est mon devoir. »