Monsoreau trouve aussi ses dirigeants trop lents

A un an de la fin de son contrat, Sylvain Monsoreau s’inquiète de son avenir. A 30 ans, le défenseur stéphanois s’est offert une seconde jeunesse la saison passée, mettant fin à deux années de blessure pour disputer 31 matchs de championnat, alors qu’il n’en avait effectué qu’une vingtaine lors de ses deux premières saisons. Néanmoins, l’ancien sochalien, lyonnais et monégasque avoue que l’immobilisme des dirigeants à son sujet, et le fait notamment que l’ASSE cherche un nouveau défenseur central alors que Marchal et Sall sont toujours là, ne le rassure pas du tout. Et c’est même lui qui retourne à ses dirigeants les critiques qui lui sont parfois effectuées sur sa faible rapidité.

« Prolonger me donnerait une forme de sécurité par rapport à ma carrière future. Je ne sais pas trop ce que le club veut faire, je lis à droite, à gauche que l’on cherche quelqu’un à mon poste. Il y a aussi des paroles de dirigeants un peu mal placées. Quand on dit qu’on est un peu trop lent, ça ne fait pas toujours plaisir. C’est une période pas simple. Je fais en sorte de bien me préparer. Que ce soit ici ou ailleurs, ça me servira. On verra. Je n’ai pas eu de contact avec le coach et les dirigeants à ce sujet. J’en suis là. Il me reste un an. Ce n’est pas une situation qui me convient. Dans ma carrière, je n’ai jamais voulu aller en fin de contrat », a souligné dans les colonnes du Progrès un Sylvain Monsoreau qui sait que l’ASSE va surtout devoir compenser le départ de Dimitri Payet, voire de Blaise Matuidi, cet été au niveau du marché des transferts.