Marseille, l’art et la manière

Marseille, l’art et la manière

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L’OM a remporté son troisième match à domicile en huit jours face à Nice. Un succès d’ampleur (4-1) qui illustre la confiance et la réussite des Phocéens, plus que jamais leaders de la Ligue 1.

Marseille rêvait d’une passe de trois face à trois équipes de deuxième partie de classement. Et après Lens et Sochaux, c’est Nice qui a logiquement mordu la poussière au Vélodrome (4-1). Un triplé qui n’est pas forcément impressionnant, à l’image d’une formation olympienne pleine de maîtrise et de réalisme. En une semaine, les Phocéens sont passés de la 5e à la 1e place, avec désormais deux points d’avance sur Auxerre, et un match en moins que les Bourguignons.

Face à Nice, les Marseillais ont rapidement compris qu’ils allaient devoir passer un mur bien organisé et qui sortait de quatre matchs sans prendre de buts. Alors l’OM a beaucoup fait tourner sans trouver la faille, même si une parade reflexe impressionnante d’Ospina empêchait un Koné très remuant de marquer sur un tir dévié par Civelli (21e). Une frappe trop croisée de Bagayoko faisait passer un frisson dans le Vélodrome, soulagé de voir son équipe faire la différence à la pause. Sur un service de Lucho, Koné enchainait contrôle et frappe bien enroulée face à Ospina pour ouvrir le score (1-0, 42e).

Un but qui débloquait complètement la situation puisque les Phocéens, plutôt sereins jusque-là, accéléraient pour développer un jeu chatoyant. Comme toute équipe en réussite, l’OM faisait la différence dans les airs avec des buts presque faciles de Mbia (52e) et Diawara (73e) sur des corners bien enroulés de Lucho. Entre temps, Valbuena avait été à la conclusion d’un beau mouvement collectif pour lui aussi faire gonfler le score face à des Niçois dépassés dans tous les domaines (70e). La réduction du score de Faé d’une frappe du gauche à ras du poteau dans les arrêts de jeu n’y changeait rien (93e), le Vélodrome pouvait savourer la large victoire de son équipe, qui va avoir désormais quelques jours à peine pour souffler et savourer une première place que de moins en moins d’équipes semblent en mesure de lui contester.