« Maké », chef de bande
« Je ne suis pas un messie, je viens comme un messager », disait Claude Makélélé lors de sa présentation à la presse le mois dernier. L’illusion n’a pas duré longtemps : l’ancien milieu de terrain des Bleus est déjà indispensable au PSG. Malgré une blessure à la cuisse contractée avant le tournoi de Guimaraes la semaine passée et une préparation effectuée à la hâte, « Maké », inclus dans le groupe des 18 Parisiens qui se déplaceront sur le Rocher, sera bel et bien présent au coup d’envoi samedi au Stade Louis II. Psychologiquement, la présence du nouveau capitaine est un indéniable coup de booster. Reste à savoir si le risque en vaut la chandelle. « Il n’y a pas de risque, a coupé vendredi Paul Le Guen. Makélélé n’est pas un débutant, j’ai parlé au docteur, au kiné et ce n’est pas comme si Claude avait 20 ou 21 ans. J’ai parlé avec lui et c’est différent. »
Une entame capitale
C’est que le PSG ne peut se permettre une troisième entame poussive, après la défaite humiliante au Parc contre Lorient (2-3) en 2006 et le match nul (0-0) face à Sochaux la saison passée. « Le premier match a un impact, il compte aussi sur le plan psychologique même si ce n’est pas définitif », prévient Le Guen, lequel estime posséder « un bon effectif » en attendant l’arrivée de Mateja Kezman. « On peut être ambitieux et jouer la première partie de tableau », conclut le Breton. Ne pas boire la tasse en Principauté serait un premier pas.
Nicolas Soto
