Lyon glisse, le PSG rapplique

Lyon glisse, le PSG rapplique

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Lyon n’a pas pu tenir le score face à Rennes (1-1) et voit le PSG, l’OM et Bordeaux revenir à grandes enjambées.

Ce n’était pas Barcelone, mais Rennes a livré une très solide prestation pour faire match nul sur la pelouse de Gerland, comme le géant catalan cinq jours plus tôt. Très rythmée et engagée, la première période ne découlait sur aucune grosse occasion. Tout le contraire de ce qui s’est passé sur la pelouse lyonnaise au retour des vestiaires. La rencontre prenait une nouvelle dimension. C’était tout d’abord Briand qui se faisait reprendre par Mensah après avoir dribblé Lloris (49e), puis Ederson qui voyait son tir du bout du pied devant Douchez passer de très peu au-dessus (54e), avant qu’Hansson n’envoie également au-dessus une balle pourtant idéalement remisée par Bocanegra de la tête au point de pénalty (58e). Benzema passait Hansson pour l’une des rares fois du match, mais l’attaquant français tirait en force sur Douchez au lieu de tenter de placer sa frappe (64e).

Le rythme s’accélérait encore et Briand butait sur un Lloris inspiré (66e), et sur le contre idéalement lancé par Benzema, Pjanic trouvait Källström tout seul au point de pénalty, ce que le Suédois ne laissait pas passer d’une frappe enroulée sous la barre (1-0, 67e). Dès lors, Claude Puel avait beau vociférer sur son banc, Rennes prenait le match à son compte et finalement, sur un énième long ballon dévie judicieusement par Hansson resté aux avant-postes, Briand s’en allait tromper Lloris d’un petit lob du bout du pied (1-1, 91e). Ce résultat contenait parfaitement les Rennais, tandis que Lyon, à bout de force en fin de rencontre, n’avait visiblement pas digéré son match face à Barcelone. Les champions de France s’en sortent à moindres frais, même s’ils ne comptent désormais plus que quatre points d’avance sur le PSG.

 

Le PSG n’a pas fait les choses à moitié pour reprendre sa deuxième place au classement de Ligue 1. Les Parisiens ont mis le feu d’entrée de jeu face à Nancy et ont immédiatement été récompensés. Sur un coup-franc parfait de Rothen, Hoarau s’élevait au-dessus de tout le monde pour marquer de la tête un but qui lançait véritablement les Parisiens (1-0, 10e). Dans la foulée, Sessegnon débordait sur la droite et servait en retrait pour Giuly, dont la frappe croisée du droit faisait mouche devant un Parc des Princes conquis (2-0, 13e). Après ce gros coup dur, Nancy réagissait de fort belle manière. Feret parvenait à contourner Landreau mais se retrouvait dans le coin de la surface, au niveau de la ligne de but. Tout en se retournant, il enroulait son ballon et le mettait dans le but vide grâce à une merveille de lob en touché (2-1, 30e). Mais cette saison, le PSG ne doute plus. Hoarau, complètement seul après une montée osée des Nancéiens sur coup-franc, trompait Bracigliano en deux temps (3-1, 41e) avant d’effectuer une remise parfaite pour un Sessegnon en feu, le Béninois clôturant le score de l’intérieur du pied (4-1, 63e). Le PSG a une nouvelle fois confirmé ses ambitions à domicile ce dimanche.


Sérieux et appliqués à Caen, les Marseillais ont repris la troisième place du classement à Toulouse (0-1), et tentent de coller aux basques des Parisiens. L’OM n’a pas semblé ressentir la fatigue du match de Coupe d’Europe à Twente, si ce n’est pour Koné, qui s’est blessé à la cheville dès le début du match. Après ce contretemps, les Marseillais ont bien souvent pris le match à leur compte, Cheyrou trouvant même la barre à la 20e minute. Les joueurs d’Erik Gerets attendaient patiemment l’ouverture, qui intervenait à l’heure de jeu. Bien lancé en profondeur, Brandao dribblait Planté d’un crochet avant de conclure du pied droit dans le but vide (0-1, 63e). Un but qui suffisait au bonheur des Marseillais, désormais relancés, au moins en ce qui concerne la course à la Ligue des Champions.


Pour Bordeaux aussi, la victoire était nécessaire. Les Girondins n’avaient plus gagné en Ligue 1 depuis leur déplacement à Nantes de la mi-janvier. Ils ont rétabli cela face à Lorient grâce à l'unique réalisation de leur homme en forme : Chamakh. Le Marocain a transformé en but une passe de son compère Cavenaghi après la pause (1-0, 49e). Si le spectacle n’était pas forcément au rendez-vous, ce succès devrait au moins rassurer les Girondins sur le plan comptable.


Loin de ces considérations, Monaco et Saint-Etienne avaient surtout pour ambition de relever la tête dans la course au maintien. Nimani, bien lancé dans le dos de la défense stéphanoise, ouvrait le score d’un tir croisé bien senti (1-0, 20e) mais les Verts égalisaient dans la foulée par Payet (1-1, 26e) qui profitait d’un ballon trainant à l’entrée de la surface pour marquer d’un tir croisé du gauche. Un but qui récompensait les efforts stéphanois, et allait les encourager à continuer. Oublié depuis fort longtemps sur le banc des Verts, Matsui se rappelait au bon souvenir de son entraineur en catapultant une frappe rectiligne dans les buts de Ruffier de plus de 20 mètres (1-2, 61e). Mais comme souvent, et notamment face à Bordeaux la semaine dernière, les Verts commençaient  à reculer dangereusement, permettant à Monaco de pousser dans les dernières minutes. Et c’est au tout début des arrêts de jeu que Mollo parvenait à tromper Janot d’une frappe à ras de terre dans la surface, après une longue action (2-2, 91e). Les Verts, plus que jamais relégables, risquent une nouvelle fois d’afficher de gros regrets après ce partage des points.