Les critiques passent mal pour Nenê

Les critiques passent mal pour Nenê

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Etincelant lors de sa première partie de saison avec le PSG au point de transformer chaque ballon en but, Nenê ne pouvait pas éternellement surfer sur cette vague de réussite jusqu’au mois de mai. Le Brésilien en est parfaitement conscient et reconnait que l’euphorie des premiers mois avec le club de la capitale a probablement créé une attente immense. Mais entre le marquage désormais renforcé à son égard et une petite baisse de régime physique, l’ancien monégasque a connu une période plus délicate en début d’année qui lui a valu des critiques plutôt acerbes. Une chose qu’il n’a pas totalement accepté.

« Pfff… Tout le monde parle de ça… Mais c’est normal, j’ai marqué beaucoup de buts avant la trêve. J’ai baissé de niveau sur trois ou quatre matches, je n’ai pas d’excuse, mais je ne peux pas être à 100 % tout le temps. Je n’étais pas au top physiquement à la reprise. J’ai été un peu malade et tu perds toujours un peu de rythme dans ces cas-là. Les marquages sont aussi plus durs contre moi. Mais je reviens bien petit à petit. Les critiques, je les accepte mais on dit parfois des trucs qui ne sont pas très justes. J’ai été extraordinaire sur la première partie de la saison et on attend beaucoup de moi, c’est normal. C’est l’autre côté de la pression. Je l’assume. Mais, avant le match à Nice (0-3, le 20 février), les gens disaient qu’on ne me verrait plus jusqu’à la fin de la saison. Ce n’est pas vrai. J’ai été impliqué dans les trois buts. Je réponds aux critiques sur le terrain. Les gens attendent de moi des buts, mais ce n’est pas vraiment mon rôle au départ. En ce moment, je fais plus de passes décisives, c’est ça mon travail », a rappelé dans L'Equipe le Brésilien, qui n’était en effet pas un buteur patenté avant de rejoindre la capitale l’été dernier, et sait bien que son compteur de passes décisives pourrait être bien plus élevé si les attaquants parisiens faisaient preuve d’un peu plus de réalisme devant les buts, comme jeudi à Lisbonne.