Le PSG s'arrache à Dijon pour rester leader

Le PSG s'arrache à Dijon pour rester leader

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Le Paris Saint Germain s'est assuré, dimanche, une soirée paisible en dominant Dijon (1-2). Avec désormais quatre longueurs d'avance sur Montpellier, attendu face à Caen (21h), les hommes de Carlo Ancelotti sont certains de rester leader de la Ligue 1 une semaine supplémentaire. Mais le club de la capitale a longtemps piétiné du côté de Gaston-Girard.

L'affaire a longtemps semblé mal embarquée, notamment après l'expulsion sévère de Momo Sissoko juste avant la pause. Mais c'est en seconde période que le promu a craqué face à la domination parisienne, récompensée grâce à Tiéné (49e). Idéalement servi par l'inévitable Guillaume Hoarau, l'international ivoirien s'est fendu de son tout premier but cette saison. Refroidi ensuite par l'égalisation de Paulle (76e) sur un corner de Kakuta, le PSG s'en est remis une nouvelle fois à ses individualités pour faire la différence dans les ultimes secondes. Un contre de près de 80 mètres emmené par Ménez et conclu par Gameiro (91e) a finalement achevé Dijon. L'ancien attaquant de Lorient n'avait plus scoré depuis le 4 février (contre Evian-Thonon) et rejoint Aubameyang et Hazard avec 11 buts.

Avec ce final euphorique qui lui permet devenir meilleur attaque du championnat, Paris enchaîne un 16ème match sans défaite toutes compétitions confondues. Les coéquipiers de Benjamin Corgnet, de leur côté, restent dans la zone des relégables.

Tenu en échec par Auxerre (1-1), Rennes n'a pas eu l'étincelle suffisante pour rafler la mise en fin de partie. Le club breton réalise pourtant une belle opération en réintégrant le Top 5 au détriment de Toulouse et de l'Olympique Lyonnais. Mais avec un minimum d'efficacité supplémentaire (29 tirs pour Rennes), la formation de Frédéric Antonetti aurait pu se présenter au pied du podium, devant Saint-Etienne. Au lieu de cela, seul Brahimi (66e) est parvenu à répondre à Oliech (10e), auteur de sa 9ème réalisation cette saison. Un point précieux qui n'empêche pas toutefois l'AJA de quitter sa place de lanterne rouge.