Le PSG prend les trois points, et laisse les regrets à l’OM

L’OM risque de longtemps repenser à son début de match manqué qui a permis au PSG d’inscrire le premier but décisif. Car après, les Provençaux ont dominé sans marquer, pour finalement s’incliner 2-0, laissant les Parisiens reprendre seuls la tête du championnat. 

Avec la victoire de Lyon, le PSG n’avait pas vraiment le droit à l’erreur face à l’OM ce dimanche soir, pour le dernier match de la 26e journée. Carlo Ancelotti alignait un onze de départ classique, sans David Beckham, sur le banc de touche. De son côté, Marseille donnait les clés de la maison à Valbuena au sein de l’animation offensive. D’entrée de jeu, le PSG comptait bien mettre la pression et y parvenait très facilement. Lavezzi effectuait une frappe en force plein poteau (2e), au cœur d’une défense marseillaise particulièrement fébrile. Cela se concrétisait sur l’action suivante, lorsque Lucas tentait une frappe apparemment sans danger, mais déviée par Nkoulou, ce qui prenait à contre pied un Mandanda bien trop avancé sur le coup (1-0, 11e). L’OM se décidait à réagir et ralentissait le jeu pour mieux poser ses attaques. Kadir allumait une première mèche avec un tir de peu au-dessus (31e) tandis que Valbuena obligeait Sirigu à une parade sur coup-franc (41e). Le PSG procédait en contre, ce qui n’était pas loin de passer avec un duo Nkoulou-Mandanda vraiment pas rassurant, mais Marseille rééquilibrait les débats dans le jeu jusqu’à la pause. 

Après la reprise, cela débutait fort avec une grosse occasion de chaque côté, Lucas se faisant contrer au moment de reprendre un ballon repoussé par Mandanda (53e) tandis que Sirigu déviait un tir en face à face sur le côté de Gignac (54e), puis une reprise acrobatique du même avant-centre de l’OM (60e). L’OM accélérait nettement, confisquant le ballon et il fallait encore une parade du bout des gants de Sirigu pour empêcher Ayew de redresser une tête au second poteau dans le petit filet opposé (75e). Dans la foulée, Beckham entrait en jeu pour tenter de redonner un peu de possession aux Parisiens, sous l’ovation du Parc bien évidemment. Dans le dernier quart d’heure, Marseille manquait beaucoup trop ses derniers gestes pour encore inquiéter Sirigu, tandis que le PSG finissait par se mettre à l’abri en toute fin de rencontre, lorsque sur un centre de Ménez, Ibrahimovic parvenait à marquer involontairement du genou (2-0, 90e). Paris avait souffert jusqu’au bout, mais avait clairement fait l’essentiel en s’imposant 2-0, reprenant ainsi trois points d’avance sur Lyon, et reléguant surtout Marseille à huit longueurs.