Le PSG préfère un stade vide à dangereux

Le PSG préfère un stade vide à dangereux

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L’annonce du décès clinique du supporter parisien agressé le 28 février en marge de PSG-OM risque de faire des remous. Mais le club souhaite surtout faire le ménage.

Battu à mort au cours d’une violente bagarre entre supporters parisiens des deux kops, Yann L. est cliniquement mort depuis vendredi dernier. Si cette annonce a été retardée pour éviter de faire dégénérer les choses quelques heures plus tard lors du match PSG-Sochaux, la première crainte est désormais de voir un règlement de comptes se produire. Même si plus de 200 interdictions de stade ont été prononcées depuis les faits, que de nombreux membres d’Auteuil ont déposé des mains courantes en raison de menaces de représailles proférées à leur encontre, le PSG sait que son champ d’action est limité dans ce cadre-là désormais.

Alors les dirigeants parisiens planchent sur deux mesures fermes pour essayer de reprendre le contrôle sur ce dossier perdu depuis de nombreuses années. La première consiste à dissoudre toutes les associations impliquées dans cette lutte entre les deux kops. Si l’enquête policière prouvait que certains groupes étaient impliqués dans cette bataille rangée, alors le PSG dissoudrait ces associations, leur interdisant l’accès aux locaux, l’utilisation de banderoles représentatives et toute autre facilité. La deuxième mesure, qui risque de faire grincer des dents, consiste à augmenter sensiblement le prix des places et des abonnements, afin de faire un tri par le bas quelque peu douteux. Les dirigeants se sont dit qu’avec des places à 50 euros ou 100 euros, peut-être que les gens qui ont déboursé une telle somme chercheront avant tout à profiter du spectacle, même s’ils ne sont que 15.000…