Labrune revient sur la polémique « ‍minable ‍» d’OM-OL

Labrune revient sur la polémique « minable » d’OM-OL

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La fin d’année a été difficile pour Vincent Labrune, qui risque de payer longtemps son éclat de rire dans sa loge présidentielle diffusé en direct sur Canal + au moment où son équipe se faisait laminer par Lyon dans le grand choc du dimanche soir pour la première place. Un comportement qui a beaucoup choqué et beaucoup fait parler en Provence, au point que des « Labrune démission » sont sorties des tribunes lors du match suivant face à Lorient. Des chants qui ont visiblement touché Vincent Labrune, au point que ce dernier ait tenté de redorer sa cote de popularité en attribuant une longue interview aux… South Winners 1987, l’un des principaux groupes de supporters. 

« Personne ne peut penser une seconde qu’un président de club, à fortiori celui de l’OM, puisse se réjouir d’assister à une défaite de son équipe. Surtout contre Lyon, un soir où l’on joue pour la première place. Il s’agit d’une basse récupération de la part de personnes dont la seule volonté est de nuire à tout prix. Le procès qu’on m’a fait après cet épisode est minable. Je me bats tous les jours pour que l’OM reste le plus grand club de France. Chaque image et chaque parole sont importantes. Mais, les actes le sont encore plus. Il est facile d’être attentif à son image pour soigner sa popularité. Mais si j’ai choisi de mettre toute mon énergie au service de l’Olympique de Marseille, c’est parce qu’il était urgent de réformer le club et de rétablir ses finances. C’était une question de survie. Je comprends que la politique de rigueur que nous avons dû mettre en œuvre ait pu inquiéter les amoureux de l’OM. Mais, tout ce que nous avons fait, nous l’avons annoncé aux groupes de supporters avant de le mettre en œuvre. Tous savaient très bien que la situation était grave. Nous avions promis un traitement rapide et efficace. Nous avons tenu parole. Il porte déjà ses fruits aujourd’hui. Nous avons reçu les félicitations de la DNCG, il y a quelques jours, pour le travail de redressement que nous avons accompli dans des délais extrêmement brefs. Le travail d’un président, me semble-t-il, doit d’abord être jugé sur le sens des responsabilités qu’il démontre et les résultats qu’il obtient », a confié le président de l’OM, satisfait d’avoir rapidement redressé la barre financièrement, et qui sait qu’une place sur le podium en fin de saison aiderait à faire passer en douceur cette période de difficultés économiques.