L1 ‍: Qui rêve de jouer à Bordeaux ‍? Sa réponse est terrible

L1 : Qui rêve de jouer à Bordeaux ? Sa réponse est terrible

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Grand club du football français, les Girondins de Bordeaux s'enfoncent dans l'anonymat depuis plusieurs saisons. Et le constat devient terrible pour le club au scapulaire.

Pendant des décennies, Bordeaux a été l’une des places fortes du football tricolore, avec à son actif des titres, des joueurs légendaires et des matchs qui ont marqué l’histoire. Mais après le titre de champion de France en 2009 et le beau parcours en Ligue des champions qui en a découlé, les Girondins sont rentrés dans le rang, la victoire en Coupe de France en 2013 ne masquant pas des résultats très mitigés en Ligue 1. Et après la vente du club par M6, c’est carrément la débandade, le projet de King Street semblant totalement flou et sans une réelle ambition sportive. Même s’il n’a jamais porté le maillot des Girondins de Bordeaux, Sidney Govou avoue qu’il est désolé de voir ce que le club au scapulaire est devenu en seulement quelques années.

Répondant à 20 Minutes, l’ancien attaquant, désormais consultant pour Canal+, ne masque pas son pessimisme pour Bordeaux. « Bordeaux souffre du même mal que beaucoup de clubs français, celui de vivre constamment dans le passé ! Vingt ans qu’il vit dans le passé. Ça reste un grand nom du football français mais pour pérenniser un club, il ne faut pas vivre sur le passé, mais construire son avenir. Même si c’est extrêmement dur à entendre, s’ils en sont là aujourd’hui c’est qu’ils le méritent (...) Gamin je rêvais de jouer aux Girondins comme beaucoup d’enfants, aujourd’hui ce n’est plus du tout le cas pour un jeune joueur. Il est là le problème. Au-delà de facteur économique, l’attractivité sportive du club est très faible. Il faudrait être capable de répartir de zéro et recommencer même si c’est dur à accepter. Mais on ne sait même pas ce que les propriétaires de ce club veulent faire. Aujourd’hui, finir 7e de la Ligue 1, c’est une bonne saison et ça fait mal à dire car j’ai de l’affection pour ce club », explique, dans le quotidien gratuit, un Sidney Govou sincèrement peiné.