L’OL ne reconnaît pas les supporters impliqués dans les rixes avec ceux de l’ASSE

Depuis quelques semaines, les incidents se sont multipliés loin des terrains entre les supporters de Saint-Etienne et de Lyon, ennemis de longue date. Mais les choses vont bien trop loin et les diverses agressions d’un côté comme de l’autre ont forcé l’Olympique Lyonnais à communiquer sur ce sujet. Le club rhodanien a ainsi fait savoir qu’il se portait partie civile dans l’affaire d’un supporter lyonnais agressé par des supporters stéphanois, afin de suivre au plus près cette affaire. L’OL a également expliqué que les supporters concernés par ces faits n’appartenaient pas à des associations reconnues par l’OL. 

« L’Olympique Lyonnais dénonce avec une extrême fermeté la succession d’incidents de plus en plus graves intervenus ces derniers mois, notamment au cours de ces 5 derniers jours, entre des supporters se revendiquant de chacun des deux clubs, l’Olympique Lyonnais et l’A.S. Saint-Etienne. Après le vol en avril dernier d’une bâche de supporters stéphanois par des supporters lyonnais puis diverses représailles et manœuvres  d’intimidation de supporters stéphanois à l’encontre de leurs homologues lyonnais entre avril et août, de nouveaux incidents encore plus graves sont intervenus ces derniers jours (…).Plus encore que les incidents précédents, l’agression dont a été victime un supporter lyonnais jeudi dernier comme celle qu’a connu un supporter stéphanois ce samedi sont inadmissibles et inacceptables. Le supporter lyonnais ayant cette fois porté plainte, l’Olympique Lyonnais informe qu’il se portera partie civile en espérant que les responsables seront retrouvés.

L’Olympique Lyonnais rappelle que les supporters concernés côté lyonnais n’appartiennent pas à des groupes officiels et reconnus par le club, mais qu’ils sont au contraire sympathisants de groupes que le club a refusé de reconnaître car ils ne correspondent pas aux valeurs prônés par l’O.L., une nouvelle fois conforté dans sa conviction de lutter contre toutes formes de violence », a expliqué le club lyonnais dans un communiqué de presse.