Ils seront 300 au Parc, mais n'abandonnent pas l'OM

Ils seront 300 au Parc, mais n'abandonnent pas l'OM

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En plein sprint pour essayer d’aller chercher la troisième place, Marseille ne pourra compter que sur un timide soutien populaire pour son match de dimanche au Parc des Princes. C’est un peu parti dans tous les sens ces dernières semaines, passant du boycott complet à l’arrivée en masse, mais ce seront finalement 300 supporters de l’OM qui monteront dans la capitale pour soutenir leur équipe, encadrés par 600 policiers mobilisés et 700 stadiers aux alentours du Parc des Princes. Le boycott n’a pas été total, même si de nombreux supporters ont respecté le communiqué commun demandant de ne pas faire le déplacement. Un message qui a tenu à préciser que, pour une fois, cela n’avait rien à voir avec les résultats ou l’ambiance à l’OM, mais bien en raison de la politique tarifaire pratiquée par le PSG. 

« Ce week-end, notre Olympique rencontre le Paris Saint-Germain au parc des Princes... Ce match si souvent synonyme de passion est devenu aujourd'hui le symbole de la répression mise en place à l'encontre des Ultras. Mesures liberticides et politique tarifaire exorbitante (prix de la place multiplié par 2 dans un contexte de crise économique...), chaque année l'organisation nous réserve un peu plus de mauvaises surprises. Guingamp, Bastia, Lille, Monaco, Nice, Saint-Etienne, Paris..., la liste des matches ayant fait l'objet d'arrêtés ou de restrictions ne cesse de croître depuis le début de la saison et malgré tout, nous avons fait notre maximum pour continuer à déplacer le plus grand nombre de nos membres et supporters l'Olympique de Marseille. Pour autant, et après de nombreuses discussions, les Ultras Marseille ont pris le parti de ne pas se déplacer à Paris (…) A ceux qui vont penser que nous abandonnons notre club, nous réaffirmons notre amour et notre soutien inconditionnels à l'OM et rappelons que cette décision n'est pas prise de gaité de cœur. Elle n'exprime aucun désamour pour notre équipe, bien au contraire. Nous aurions aimé être 2000 à Paris, prendre d'assaut la zone visiteurs, la noyer de drapeaux à nos couleurs et chanter pour donner la force nécessaire à nos joueurs de se battre et porter ainsi haut et fort les couleurs de notre ville. Nous aurions aimé, mais aujourd'hui, cela nous est interdit... », ont fait savoir les ultras de l’OM dans un communiqué plutôt suivi donc au sein des supporters olympiens.