Il faut faire sauter le fair-play financier, même Triaud le dit

Il faut faire sauter le fair-play financier, même Triaud le dit

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Les premières décisions fermes de l’instance de contrôle de l’UEFA sur le fair-play financier vont bientôt tomber, et on sait déjà que le PSG sera probablement le club le plus durement touché. En revanche, certaines grandes formations européennes habituées des Coupes d’Europe, et notamment en Espagne, ont de grandes chances d’être épargnées par l’instance européenne, malgré des dettes parfois colossales. Une injustice que Jean-Louis Triaud, qui n’a pourtant pas toujours défendu le projet parisien et les millions dépensés, dénonce vivement, souhaitant même la fin de ce projet tout récemment monté par l’UEFA. 

« Le fair-play financier part d'une bonne idée, mais c'est contre-productif et cela risque de figer les situations au détriment des clubs qui veulent grossir. Vous allez garantir au Bayern, Manchester, Madrid et Barcelone qu'ils auront toujours des budgets supérieurs aux autres et qu'aucun investisseur ne pourra arriver dans un club et rattraper ce retard. Il faudrait aussi tenir compte de la dette des clubs qui est colossale. Pour moi, le fair-play financier est une ânerie. J'espère que l'avocat belge qui a porté l'affaire devant les tribunaux européens aura gain de cause et fera sauter ce truc qui me paraît totalement dépassé », a confié à l’AFP le président bordelais, qui sait qu’une défaite devant les tribunaux européens est quelque chose que Michel Platini a envisagé depuis le début, même s’il estime être dans son bon droit avec ce fair-play financier.