Gomis et Lisandro qui font la tronche à l’OL, c’est normal pour Lacombe

Entre les rumeurs du mercato, le rappel à l’ordre de Jean-Michel Aulas, la concurrence, le positionnement et le fait qu’ils ne marquent plus autant qu’en début de saison, Bafétimbi Gomis et Lisandro semblent quelque peu sur les nerfs ces derniers jours. L’ancien stéphanois n’a pas serré la main de son entraineur après son remplacement face à Evian la semaine dernière, chose inhabituelle et qui a fortement déplu à l’OL. L’Argentin a de son côté bien fait comprendre qu’il devait être considéré comme un avant-centre et non un ailier, et a donc débuté sur le banc ce même match face à Evian, avant d’être annoncé proche de plusieurs clubs italiens dans la foulée. Une situation que Bernard Lacombe comprend parfaitement, et légitimise même, souhaitant surtout que l’ensemble du groupe ne gâche pas la belle réussite de la première partie de saison.

« Ils sont comme tous les attaquants. S’ils marquent, ils ne sont pas les mêmes personnages. Moi quand je restais deux ou trois matches sans marquer, j’étais malheureux comme les pierres. Tu sais que le copain va t’aider, mais tout dépend de toi d’abord. Si à la fin d’un match, tu peux en faire un deuxième, c’est que tu n’as pas fait le maximum. C’est peut-être ce qui s’est passé pour quelques joueurs lors des derniers matches. Tout le monde n’a pas donné le maximum. Il faut rester compétiteur, ne pas oublier tout ce qu’on a fait depuis Tignes l’été dernier. Être leader ex-aequo après 21 journées, je crois que seuls Réveillère et Vercoutre avaient vécu cela chez nous avant. C‘est quelque chose qui doit compter dans une carrière. A Valenciennes, ces dernières années, ce n’était presque pas la peine d’y aller, car on perdait tout le temps, mais parfois les choses changent. C’est à nous de provoquer cela », a demandé, dans les colonnes du Progrès, un Bernard Lacombe pour qui le groupe doit retrouver sa solidarité, même si cela se fera probablement après le mercato du mois de janvier, quand les esprits se seront apaisés.