Galtier veut des synthétiques partout

Galtier veut des synthétiques partout

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L’entraineur stéphanois vient de voir son équipe arracher le match nul (1-1) à Nancy au cours d’un match très animé. Malgré la température approchant les zéro degrés, le spectacle a été de grande qualité à Marcel-Picot, avec beaucoup d’actions des deux côtés. Pour Christophe Galtier, il faut rendre hommage à ces synthétiques tant décriés, puisque la saison passée, la pelouse lorrains aurait probablement été en très mauvais état avec ce temps-là. L’entraineur de l’ASSE voit même très grand pour cette surface.

« On ne m'avait jamais posé la question car on n'avait encore pas joué sur synthétique. Je ne sais pas si on est nombreux dans ce cas mais moi je suis pour le terrain synthétique. Mais par contre, je suis pour s'il y en a partout, si on ne joue que sur cette surface. Je préfère évoluer en hiver sur un terrain de très bonne qualité que sur un bourbier. En juillet, août, septembre, octobre, il y a toujours une bonne pelouse. Moi, je suis pour une pelouse uniforme et je trouve que si tout le monde travaille sur la même surface, il n'y a pas de problème d'adaptation. Cela permet de voir du football intéressant même s'il y a des choses qu'il faudra travailler de façon plus précise. Il y aura peut-être une modification dans les entraînements, même dans le travail athlétique. Mais ce soir, même s'il avait plu, s'il avait gelé, on aurait pu jouer. S'il y avait eu de la neige, on aurait déblayé la neige et on aurait pu jouer. De plus, outre les milliers de litres de fioul qui ne sont pas brûlés pour le chauffage de la pelouse naturelle en hiver, on économise également des milliers de litres d'eau en été pour l'arrosage. A l'heure des pénuries en eau, ce n'est pas négligeable », a souligné Christophe Galtier, qui souhaite lancer une petite révolution, qui aura toutefois bien du mal à atteindre des pays comme l’Angleterre par exemple. Mais en France, cette idée pourrait germer dans l’esprit des dirigeants de Monaco et de Rennes, qui sont les prochains à réfléchir sur la question.