Dur, dur, d'être pauvre dans le foot rappelle Bordeaux

Dur, dur, d'être pauvre dans le foot rappelle Bordeaux

Photo Icon Sport

Le football n’échappe à la règle. Comme dans les autres secteurs de l’économie, il faut bien souvent de l’argent pour avoir des résultats. Du moins pour avoir de la continuité dans sa politique sportive. Mais tous les clubs n’ont pas un actionnaire majoritaire extrêmement riche capable de mettre 100 millions d’euros chaque été pour renforcer l’équipe. Ce qui oblige la direction à trouver d'autres ressources, forcément moins populaire, comme augmenter le prix des places. Les Girondins de Bordeaux sont de cette catégorie, ce qu'est bien obligé de constater leur président Jean-Louis Triaud.

« Les discours des supporters, ce sont toujours le même : le tarif des places est trop élevé. Si on leur demande la deuxième chose c’est le recrutement. Il y a beaucoup d’utopies dans tout ce qu’on a vu. Quand on parle de business, c’est souvent un gros mot. Pourtant, c’est un mot respectable et qui doit être respecté. S’ils étaient toujours contents ils ne seraient plus supporter. C’est tout de même de la réelle utopie, cela n’arrivera jamais. Sans argent, on ne peut pas aller très loin. Pour un dirigeant de club, ce n’est pas une partie de plaisir non plus » a estimé le patron du club au scapulaire dans l’émission Enquêtes de foot sur Canal +. Sans argent, les Marine et Blanc pourraient perdre plusieurs cadres l’été prochain et ne pas conserver Guillaume Hoarau, qui a fait un gros effort financier pour signer à Bordeaux, et pourrait avoir d'autres offres plus alléchantes dans quelques semaines.