Diawara conseille aux défenseurs de L1 de « ‍picoler comme lui ‍»

Souleymane Diawara a un léger coup de moins bien ces derniers temps, mais cela n’empêche pas le rugueux défenseur de l’Olympique de Marseille de tout donner, et parfois trop, lorsqu’il est sur le terrain. Depuis qu’il a rejoint l’OM, l’ancien défenseur de Bordeaux traîne une réputation de fêtard, et quelques faits-divers liés à ses problèmes de permis de conduire ont alimenté cette rumeur. Dans les colonnes de l’Equipe, Diawara préfère en rigoler, même s’il tient à mettre les choses au point.

« Ça me fait rire. Il suffit que je boive un coup et qu’on me voie. Une réputation peut “niquer” une carrière. La mienne, pourtant, ne date pas d’aujourd’hui. Je me fous de tout ce que les gens disent. J’ai des entraîneurs intelligents. S’ils écoutaient ce qu’on dit, j’aurais arrêté depuis longtemps. Si j’étais un alcoolique, Laurent Blanc, Guy Lacombe ou Didier Deschamps m’auraient-ils recruté ? Je suis un mec qui picole, picole, picole, et je fais partie des meilleurs défenseurs en France ; j’ai été nommé parmi les dix meilleurs défenseurs centraux de l’UEFA en 2010. Si c’est ça, il y en a plein qui devraient picoler (...) En France, on juge trop sur l’extrasportif. Qu’on nous juge sur le terrain et qu’on arrête de s’occuper du reste. Ici, passé trente ans, tu es moins bien lors d’un match et tu entends : “Ça y est, il a passé la trentaine, il est mort, bouilli.” Moi, en ce moment, j’entends : “Il a passé la trentaine, il sort, il boit tous les jours soi-disant.” C’est comme ça. Ce n’est pas grave. Je vais leur faire fermer leur bouche à ceux qui disent ça », annonce, dans le quotidien sportif, le défenseur de l’Olympique de Marseille, peut-être un peu plus touché par ces ragots qu’il ne veut bien le dire et on peut le comprendre.