Dassier soulagé par le départ de Brandao

Dassier soulagé par le départ de Brandao

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Ce mardi, l’OM a perdu son attaquant de pointe mais impossible de dire que Jean-Claude Dassier était désemparé et triste. Au contraire, le président marseillais était plutôt soulagé de voir le « problème » Brandao s’éloigner à plusieurs milliers de kilomètres de son club après cette affaire de viol présumé qui a fait grand bruit ces derniers jours. Un soulagement visible chez le dirigeant olympien, qui a même félicité l’agent du Brésilien pour la rapidité avec laquelle il a trouvé une nouvelle destination pour son joueur. Pour le président marseillais, il était inconcevable de faire comme si de rien n’était pour cette fin de saison à l’OM.

« C'est une bonne chose pour tout le monde. Tant que l'information judiciaire n'est pas classée, personne ne le fera jouer sous le maillot de l'OM. Le mettre sur le banc n'aura pas été raisonnable et il n'y avait pas de raison de le sanctionner. Pour l'instant, il reste présumé innocent. Son manager a en tout cas bien travaillé. L'affaire est faite, il est prêté à Cruzeiro jusqu'en décembre. D'ici à décembre, les dirigeants de Cruzeiro peuvent lever l'option d'achat quand ils le souhaitent. L'essentiel est qu'il joue. S'il y a une convocation du juge d'instruction, il fera le voyage et se présentera en France pour y répondre », a expliqué à France Football un Jean-Claude Dassier qui a toutefois conservé toute sa confiance dans le potentiel offensif de l’OM, amputé par son attaquant qui était jusqu’à cette affaire le plus utilisé par Deschamps en compagnie de Valbuena et Rémy.

« Même s'il est encore jeune, Jordan Ayew prend ses marques. Il sera la solution de remplacement. Il reste dix matches à jouer, c'est vrai que c'est une gêne mais ce n'était de toute façon pas possible de faire jouer Brandao. Il n'y a pas de débat, laissons la justice éclaircir les choses. Aujourd'hui, tout le monde est satisfait. Mais, prions qu'il n'y ait pas d'autres blessés », a tout de même demandé le président marseillais, qui sait que la marge de manœuvre s’est drôlement réduite sur le front de l’attaque pour son entraineur.