Courbis à Montpellier, c’est magique

Courbis à Montpellier, c’est magique

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A la peine avant l’arrivée de Rolland Courbis, Montpellier revit depuis quelques semaines. Et sur les sept derniers jours, le club héraultais a connu trois succès, face à Sochaux, le PSG en Coupe de France, puis Nice ce samedi en championnat (3-1). Un enchainement parfait qui surprendrait presque le premier intéressé, qui ne boude toutefois pas son plaisir. 

« Ce n'est pas une semaine habituelle. Ce match nous inquiétait à juste titre car les Niçois avaient réussi la veille de notre exploit devant le PSG un exploit, un peu gommé par le nôtre, qui était de marquer cinq buts et de gagner à Marseille. Les 24 heures de plus de récupération nous inquiétait aussi. On termine le match plus fort que Nice avec quatre ou cinq occasions. Dans l'analyse, c'est encore plus important que la victoire elle-même. Quand Nice est revenu à 2-1, on aurait pu douter et se faire rejoindre, on a encaissé ça tranquillement pour avoir cinq ou six occasions dangereuses après le but niçois. Ce n'est pas pour autant qu'il nous pousse une paire d'ailes pour être euphorique. Quand on est rentrés dans le vestiaire, après la traditionnel cri de joie, on se renseignait pour savoir ce qu'avait fait Valenciennes, telle ou telle équipe. Tant que l'on ne sera pas libéré de ce souci, on ne sera pas totalement tranquille. Ce n'est pas une originalité de ma part de dire qu'une semaine comme ça, on l'avait espéré mais même en rêve elle était compliquée », a reconnu Rolland Courbis, qui est en train de réaliser sa première opération en rapprochant le club montpelliérain du maintien, même si l’écart est encore fragile.