Ciel noir au-dessus des Verts

Ciel noir au-dessus des Verts

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Selon l'Equipe Magazine quelques mauvaises nouvelles financières pourraient plomber un peu plus l'AS Saint-Etienne.

La saison dernière, Saint-Etienne avait eu très chaud, assurant son maintien qu’à la toute dernière journée. La leçon ne semble pas avoir réellement été entendue puisque les Verts sont déjà relégables à la trêve avec en plus une crise interne qui secoue les fondations du club. Si Alain Perrin, puis le duo Comolli-Tong Cuong a payé au prix fort les mauvais résultats sportifs, les deux co-présidents stéphanois ont peut-être d’autres soucis à venir. Outre les nombreuses affaires aux prud’hommes, le club stéphanois commence à s’agiter autour d’un dossier qui semble préoccuper les joueurs, même si aucun d’entre eux n’en a parlé ouvertement avec l’hebdomadaire. En effet, certains anciens salariés du club, dont Laurent Roussey, réclament à l’ASSE le paiement des indemnités de congés payés liés aux primes de match. Derrière cet intitulé un peu opaque, se cachent plusieurs millions d’euros que les Verts devraient verser non seulement à ces salariés, mais également à la totalité de l’effectif stéphanois. À cela viendrait, toujours selon L’Equipe Magazine, s’ajouter un probable redressement de l’Urssaf au niveau des charges sociales. Dans cette affaire, le club aurait déjà été sanctionné, sans que l’on sache comment, par la LFP il y a quatre mois pour « irrégularités sur les feuilles de paie. »


Et comme si cela ne suffisait pas, un autre ancien salarié réclame, lui, une participation sur les bénéfices du club, de quoi coûter encore quelques millions d’euros à une formation qui n’a pas besoin de cela. Co-président du club, Roland Romeyer, qui a récemment indiqué qu’il ne savait pas trop où en étaient les comptes de l’ASSE, aurait tout intérêt à s’y intéresser sous peine de se faire quelques sueurs froides dans les mois qui viennent. A moins que là encore il y ait du changement car ce dernier devrait être jugé en 2010 dans le cadre d'une affaire liée à une société dont il est co-responsable et qui a quelques soucis avec les Assedic et l'Urssaf affirme l'hebdomadaire.