Ce retour en arrière qui a calmé tout le monde à l'OL

Ce retour en arrière qui a calmé tout le monde à l'OL

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Pour la première fois en deux décennies, les semaines de Coupe d’Europe s’enchainent sans l’Olympique Lyonnais. Pour la formation rhodanienne, a l’effectif de plus en plus resserré chaque saison, c’est clairement un mal pour un bien. Les blessés reviennent plus sagement, les joueurs sont plus frais en championnat, et la fatigue a disparu après un début de saison délicat. Mais l’amélioration actuellement constatée à l’OL est aussi le fait d’un changement de taille dans la préparation et les entrainements. Si Alexandre Marles est venu du PSG avec une méthode bien à lui, celle-ci n’a pas convaincu tout le monde, notamment avec l’accumulation des blessés dès le mois d’août, ce que Maxime Gonalons ne s'était pas privé de faire savoir. Des changements, demandés par les joueurs, soutenus par le staff technique et approuvés par Jean-Michel Aulas, ont été effectués pendant la première trêve internationale. Le nouveau responsable du Pole Performance de l’OL avait décidé de supprimer le travail foncier sans ballon, comme les footings ou l’endurance longue, ce à quoi on est finalement revenu, confie Bruno Genesio. 

« On prend le meilleur du travail intégré qu'il (ndlr : Marles) a mis en place, et du travail foncier et sans ballon classique auquel on est revenu. Moins de blessés ? Oui, avec le nombre de matches, moindre, le fait que tout le monde soit désormais au même niveau athlétique, et la restauration sur place, à Tola-Vologe, qui permet de contrôler l'alimentation des joueurs », a expliqué, dans L’Equipe, l’adjoint d’Hubert Fournier, qui reconnaît bien volontiers que certains changements prônés par Marles rendent l’OL plus performant. Pour d’autres, comme la fin du travail sans ballon, Lyon n’était visiblement pas encore prêt pour cela.