Ça chauffe déjà du côté de Nantes

Ça chauffe déjà du côté de Nantes
Entre le président de Nantes et son entraîneur, la situation semble déjà tendue avant même que la saison commence.

La rumeur court

Lorsqu’un promu s’apprête à débuter une saison de Ligue 1, c’est généralement l’euphorie qui règne. A Nantes, ce n’est pas le cas puisque depuis la situation de l’actuel entraîneur, Michel Der Zakarian, semble toujours aussi floue. Selon la presse locale, celui qui a fait remonter les Canaris en L1, il ne faut pas l’oublier, est déjà sous la pression de son président, qui pourrait même lui avoir fixé des objectifs à très court terme sous peine de devoir laisser sa place sur le banc. Pour Der Zakarian, tout cela n’est qu’une rumeur, mais le technicien s’interroge tout de même sur la source de ce bruit de couloir, qu’il soupçonne de venir du club.

Le président fait dans le flou

Interrogé ce jeudi par Ouest-France, Waldemar Kita, président du FC Nantes, a fait part de son étonnement, tout en laissant entendre que toute cette histoire n’était peut-être pas si fausse que cela. " Depuis un an, vous (les médias) n'arrêtez pas de dire qu'il n'est pas à la hauteur. Ce n'est pas moi qui en parle. J'ai simplement déclaré qu'il n'avait pas d'expérience mais qu'il s'agissait d'un travailleur, d'un mec aux qualités humaines. C'est vous qui lui foutez la pression, pas moi ! Arrêtez de vous fixer sur l'entraîneur ", explique le président. Toutefois, ce dernier a reconnu qu' il se posait encore des questions, malgré son choix en fin de saison de reconduire Michel Der Zakarian à son poste. " J'ai donné ma parole, je la respecte. Que ça soit forcé ou non, je l'ai fait. J'essaie de lui donner les moyens, mentaux, intellectuels mais aussi les joueurs. Mais à un certain moment, la décision va appartenir à l'entraîneur. La valse des entraîneurs au cours de ces dernières années me pose un gros problème. Celui qui ne réfléchit pas à ça, il est immature. Je ne veux pas rentrer dans les détails mais j'ai un souci à ce sujet-là (…) Est-ce qu'on peut laisser à n'importe quel entraîneur plusieurs millions dans les mains ? Est-ce faisable ? ", s’interroge Waldemar Kitta. Le déplacement de samedi à Auxerre apportera peut-être une première réponse, sportive cette fois.

Claude Dautel