Boumsong, ni Sarko, ni Ségo

Boumsong, ni Sarko, ni Ségo

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Se confiant au JDD, Jean-Alain Boumsong n'a pas fait dans la langue de bois. Une exception dans un milieu du foot très lisse.

Dans un long entretien accordé au Journal du Dimanche, Jean-Alain Boumsong a notamment donné son point de vue sur le récent débat qui opposait la jeune génération aux vieux briscards du foot. Et le défenseur lyonnais de revenir évidemment sur l'Euro 2008 dont on a dit qu'il avait été marqué par quelques incidents entre les générations.

« On a beaucoup parlé de l'Euro 2008, mais il y avait plus de tensions à la Coupe du monde 2006 : entre Barthez et Coupet, avec Vikash Dhorasoo, David Trezeguet. Moi aussi, j'étais très courroucé de ne pas jouer. J'ai mis mes états d'âme de côté, mais j'ai failli péter les plombs. Un groupe composé de fortes personnalités ne peut pas être complètement lisse, c'est normal », explique Jean-Alain Boumsong

Evoquant la discrétion des footballeurs lorsqu'il s'agissait d'exprimer leurs opinions politiques, le joueur de l'OL a expliqué, à juste titre, qu'un footballeur qui donnait son point de vue, quel qu'il soit, ne serait pas épargné par le public. Jean-Alain Boumsong a cependant répondu franchement quand le JDD l'a interrogé sur les dernières élections présidentielles.

« Je suis pour une plus juste répartition des richesses. Je n'aime pas les clivages. La gauche a de bonnes idées, la droite aussi. Et il y en a des mauvaises chez les deux. J'ai voté blanc au second tour de la présidentielle. Parce que ni Nicolas Sarkozy, ni Ségolène Royal ne me convainquaient », précise le défenseur des Bleus et de l'OL.