Bielsa, Michel, Labrune, tous aussi nuls pour l'OM accuse Diouf

Bielsa, Michel, Labrune, tous aussi nuls pour l'OM accuse Diouf

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Pape Diouf a a la rancune tenace, et peut-être de l'aigreur même s'il s'en défend. Et ce mercredi, l'ancien président de l'Olympique de Marseille en remet une petite couche à destination de Vincent Labrune, fracassant au passage Marcelo Bielsa et Michel. Car même si l'ancien entraîneur argentin est resté une icône du côté du Vélodrome, Pape Diouf estime qu'il a été largement survendu, et qu'il n'est pas le coach légendaire que certains ont bien voulu dire. A quelques encablures de la fin de l'année 2015, l'ancien boss de l'OM solde quelques comptes.

« Je le répète, la gouvernance dans ce club est menée à l’aveuglette. La première idée fausse répandue, c’est de dire que l’OM n’a plus d’argent. Moi, je réponds : plus d’argent par rapport à qui ? Au Paris-Saint-Germain. Sinon aucun club n’est plus riche que l’OM, qui a suffisamment de fonds aujourd’hui pour pouvoir jouer les premiers rôles en Ligue 1. Ça, c’est une première chose. La deuxième a été de dire que Bielsa avait été le sauveur. Mais le sauveur de quoi ? Déjà, on l’a trouvé sur le marché. Ce qui n’est pas le cas des très grands entraîneurs. Que l’on arrête de me dire que les entraîneurs peuvent tout changer. Je crois d’autant moins en eux, quand ils ne savent pas s’exprimer dans la langue des joueurs (…) L’entraîneur qui fait la différence, c’est soit l’entraîneur qui a les meilleurs joueurs, soit l’entraîneur qui parvient à tirer le maximum des possibilités de son groupe par sa psychologie et par son approche intellectuelle des problèmes. Un entraîneur comme celui-là arrive à fédérer les tempéraments et les talents. Si ce que je dis pour Bielsa vaut aussi pour Michel ? Absolument. Moi, je ne les aurais pas engagés », explique, dans l’Equipe, Pape Diouf, qui admet ne pas réellement croire à un éventuel retour à l’Olympique de Marseille, sauf si un richissime investisseur lui confiait les clés de l’OM, ou bien si le club phocéen était au fond du trou. Mais il affirme ne pas croire à l’une ou à l’autre de ces hypothèses.